Le fait que Musk ait décidé de ne plus acheter Twitter, dit-il, tourne autour de la méthode par laquelle l’entreprise détermine combien de comptes sur la plate-forme sont réels et combien de bots propagent du spam. Selon Twitter, environ 95 % des comptes sont réels, mais Musk pense qu’il est plus probable que ce soit 90 %.
La méthode par laquelle Twitter calcule le nombre d’utilisateurs réels contrarie également le PDG de Tesla. La société analyse chaque trimestre plusieurs milliers de comptes choisis au hasard. Les employés examinent les comptes et ce qu’ils font, après quoi ils décident s’il s’agit d’un compte de spam sur la base des règles de Twitter. En outre, Twitter utilise également des systèmes d’évaluation automatiques et manuels pour supprimer chaque jour un million de comptes de spam de la plate-forme.
Le fonctionnement exact de ces processus est ce que Musk essaie de comprendre depuis des mois, car il dit qu’il ne pense pas qu’ils soient assez robustes. Selon lui, cela signifierait que les documents boursiers que Twitter soumet chaque trimestre sont faux et ce serait un argument juridique pour ne pas laisser passer l’accord avec l’entreprise.