Elle a eu l’audace de quitter la maison avec une casquette de baseball au lieu d’un foulard. Mahak Hashemi n’avait que 16 ans, et pour son choix, elle a été tuée à coups de matraque


Àil n’avait que 16 ans Mahak Hachemimais a eu l’audace de quitter la maison, portant une casquette de baseball au lieu d’un foulard soutenir les protestations qui secouent l’Iran ces dernières semaines. Un choix courageux, mais qui a conduit à sa mort. Ou pire, être matraqué à mort par les forces de sécurité de Shiraz, une ville du centre-sud de l’Iran. La Le 24 novembre, elle a quitté la maison et n’est jamais revenue.

Mahak Hashemi, énième victime des manifestations en Iran

Hashemi devient ainsi, ainsi qu’une fille à pleurer, même làune énième victime, femme et adolescente, des manifestations qui durent maintenant depuis près de trois mois dans le pays après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, tuée par une mèche de cheveux dépassant de l’ijab.

Quand le père est allé reconnaître le cadavre, une partie du visage de la fille était méconnaissable à cause des hits reçus e son dos a été brisé par les coups.

Mahak Hashemi n’avait que 16 ans mais elle a tout de même été tuée sans pitié à coups de matraque

Tué à coups de matraque sans aucune pitié

Et comme s’il ne suffisait pas de reconnaître à peine leur propre fille à la morgue, les gardes ont alors porté le coup de grâce à la famille de Mahak : ils ont exigé une rançon pour le retour du corpsa interdit les funérailles et, bien sûr, a continué à nier l’avoir tuée.

En Iran, les gens continuent de mourir, pire d’être tués

Pour le régime iranien, plus de 300 sont morts depuis le début des manifestations suite à la mort de Mahsa Amini. Mais ce budget est bien inférieur aux chiffres communiqués par le groupe américain Militants des droits de l’homme: selon leurs calculs, en fait, 451 manifestants seraient tués, dont pas moins de 50 n’avaient pas encore atteint l’âge de la majorité.

Hillary Clinton est aussi sur le terrain

Sur le terrain contre la répression des femmes en Iran aussi l’ancienne candidate à la présidentielle américaine Hillary Clinton et plusieurs artistes et militants iraniens.

Hillary Clinton interpelle l'ONU : « Retirer l'Iran de la commission sur les femmes »

Ensemble contesté lundi l’honorableu devant le siège des Nations Unies lors de la cérémonie d’inauguration de certaines installations artistiques dont un œil géant peint sur les marches, intitulé « Les yeux sur l’Iran ».

« Ce n’est pas seulement un combat pour les femmes iraniennes, mais c’est un combat mondial pour les droits de l’homme, la dignité humaine, la liberté humaine, l’égalité des sexes et la justice» a déclaré l’ancien chef de la diplomatie américaine. Relançant également une pétition internationale d’il y a un mois et également soutenue par le vice-président Kamala Harris pour que « les États membres des Nations Unies répondent au courage des citoyens iraniens et retirer l’Iran de la commission de l’ONU sur les femmes».

Il est absurde, poursuit Clinton, que «un pays qui bafoue systématiquement les droits des femmes et les filles, vous siègez dans une commission dont le but est de protéger ces droits.

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