Elisabeth Meuleman (Groen) est persuadée d’une place sur la liste en 2024, mais se fait un bouchon sur le nez

Début mai, Elisabeth Meuleman a annoncé qu’en 2024, après 15 ans en tant que députée flamande, elle se retirerait de la politique nationale et qu’elle voulait braquer ses flèches sur l’écharpe du bourgmestre d’Audenarde. Meuleman s’est ainsi inscrit dans la liste croissante des députés Groen qui ont annoncé leur retraite.

Mais devant l’insistance du duo de présidents Vaneeckhout-Naji, Meuleman s’est laissé convaincre « parce que le parti aura besoin de dirigeants et d’électeurs ». « J’ai été convaincu et j’ai finalement accepté de soutenir la liste, par loyauté envers le parti et la présidence », explique l’homme politique écologiste.

Mais les choses ont mal tourné lors de la « réunion de rotation » régionale, au cours de laquelle les membres des Verts aident à décider des candidatures pour les listes. Alors que le député de Flandre orientale Stefaan Vanhecke a obtenu le feu vert, la candidature de Meuleman s’est heurtée à une résistance.

« Je n’ai pas pu assister moi-même à la réunion et je l’avais fait savoir », explique Meuleman à Belga. « Une vingtaine de personnes se seraient abstenues, donc je n’ai pas atteint le quota requis et ne peux donc pas être sur la liste », semble-t-il.

Meuleman est très déçu de la tournure que prennent les choses. « Certains dans notre parti ne veulent apparemment pas faire de politique. Gagner les élections n’est pas la priorité. Nous devons être une association avec des principes stricts. Mais une association où une poignée de membres peut exclure un député qui a travaillé très dur avec un pouce vers le bas. Ce n’est pas chaleureux pour les êtres humains, mais aussi politiquement pas intelligent », déclare Meuleman.

« Chez Groen, il est possible que quelqu’un obtienne encore près de 40 % aux élections présidentielles sur la base des votes de tous les membres, un an plus tard, vingt membres de Flandre orientale, contre la volonté du président, soient bannis de la liste », Dixit Meuleman. Selon elle, le parti doit tirer des leçons. « Si nous voulons être un facteur important dans le paysage politique et voulons faire de la politique différemment, le parti devra réfléchir à ces procédures arbitraires et inhumaines. »



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