Elections régionales en Sardaigne, entre désaccords et querelles de famille, c’est le chaos pré-électoral

Le grand chaos préélectoral éclate au milieu de divisions et de conflits. Avec des scissions, des évasions en avant et des doutes. Le scénario est celui des élections régionales sardes prévues pour 25 février. A quelques jours de la date limite de présentation des listes avec les candidats conseillers puis celles des candidats au poste de président et des liens vers les listes, nous naviguons en eaux très troubles. De droite à gauche, le résultat ne change pas.

Le mur contre mur du centre-droit

La coalition de centre-droit doit faire face aux divisions et aux conflits. Parce que le fossé entre les Frères d’Italie n’est pas encore comblé, avec le maire de Cagliari candidat au poste de gouverneur Paolo Truzzu et la Ligue qui, avec le Parti d’action sarde, vise la confirmation du candidat sortant Christian Solinas . Et au moment où Truzzu entame sa campagne électorale par des rencontres et des initiatives, les médiateurs tentent de combler le fossé, dans le but de ramener la Ligue et les Sardes dans le giron du centre-droit et de faire prendre du recul à Solinas. La discussion entre les deux composantes, après l’impasse des tables régionales, se déplace désormais vers les tables nationales où la question sarde sera abordée dans le cadre d’une « discussion plus large » et dans une mosaïque plus complexe.

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Le troisième nom

La position d’Alessandra Zedda, leader de Forza Italia, ancienne conseillère du Travail et ancienne vice-présidente de Solinas dans cette législature, complique le tableau du centre-droit, même si l’on émet l’hypothèse d’une recomposition. L’ancienne représentante italienne a déposé le symbole et a annoncé sa candidature avec un pôle civique. Un choix qui pourrait toutefois être inversé en cas de réunion de l’ensemble de la coalition de centre-droit dirigée par Paolo Truzzu. Autrement dit, tous ensemble mais sans Solinas.

Deux candidats pour le centre-gauche

Le centre-gauche ne voyage pas dans des eaux plus calmes, là où la scission a eu lieu il y a quelque temps et où il y a Renato Soru Et Alessandra Toddé. Soru (fondateur de Tiscali), ancien gouverneur de centre-gauche de la Sardaigne en 2004 (battu en 2009 par les bleus Cappellacci), se présente avec un ensemble de listes autonomistes et indépendantistes et d’anciens représentants du Parti démocrate. Depuis la semaine dernière, sa coalition a dû se passer de la formation des Progressistes, parti de référence du Massimo Zeddaancien maire de Cagliari qui a décidé de soutenir Alessandra Todde, numéro deux du Mouvement Cinq Étoiles, actuel député et ancien sous-secrétaire et vice-ministre de la Mise qui, dans le cadre de l’expérience dite du « Grand Camp », est se présenter en alliance avec le Parti démocrate et d’autres formations civiques.

Adversaires dans la famille

Un autre contraste se produit également dans l’alignement centre-gauche. Il y a une candidature avec le Parti Démocrate pour soutenir Alessandra Todde Camilla Soru, conseillère municipale de Cagliari et fille de Renato. Camilla Soru elle-même avait lancé il y a quelques semaines un appel, sans résultats concrets, pour que son père prenne du recul.



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