Egonu : "À part un record, vous gagnez avec l’équipe. L’Italie est numéro 1"

Le contraire après la victoire de la Ligue des Nations et le coup de foudre record ; « Maintenant les vacances, après on prépare la Coupe du monde, on peut faire encore mieux »

Gian Luca Pasini

19 juillet
-Milan

Paolissimamente Egonu, d’Ankara à la première soirée de Tg1. Ce fut une semaine intense, tellement d’émotions. Et surtout une belle victoire en Ligue des Nations. Commençons par la chose qui a le plus intrigué, le record de vitesse pour un dunk à 112,7 km/h.

« Pendant la course, je n’ai même pas remarqué. Je ne m’en suis rendu compte que lorsque j’ai vu le post sur Instagram. Ce n’est pas quelque chose auquel je pense. Oui ok je suis content, mais en réalité je suis beaucoup plus content de la victoire de l’équipe . »

Pensez-vous déjà à l’améliorer ?

« Non, je ne suis pas ce genre de joueur. Je suis désolé de vous décevoir. Mon seul intérêt est de marquer des points pour l’Italie. »

Ces jours-ci, vous avez souvent répété « nous sommes plus conscients ». Est-ce que quelque chose a changé par rapport aux JO il y a un an ?

« Honnêtement, il semble que rien n’ait changé. »

Semaine folle en termes de performances : 1 set perdu et 9 gagnés, une épreuve de force. Vous sentez-vous si fort au sein du groupe ?

« Personnellement, je dis qu’il nous reste encore beaucoup de choses à améliorer. C’est vrai que nous avons été bons pour mettre en difficulté les équipes que nous avons rencontrées. Et donc je suis fier de ce que nous avons fait, mais se sentir fort, c’est peu. » utilisez le résultat et soyez prêt en cas de besoin « .

Ces finales ont aussi été l’occasion de se rapprocher de la Turquie, le pays où il évoluera. Qu’est-ce qui vous intrigue ?

« Je pense que je ne peux répondre que lorsque je suis là depuis un certain temps. »

Que ressens-tu quand on te dit qu’elle est la joueuse numéro 1 au monde ?

« C’est un sport d’équipe et donc mon équipe est numéro 1 en ce moment. S’ils veulent vraiment le dire. Mais je ne le dirais pas non plus parce que nous sommes jeunes et je pense que nous pouvons encore nous améliorer. »

Y a-t-il un moment où Egonu a peur de rater une balle ?

« Dans le match, tu es en transe compétitive, donc tu ne penses pas à l’erreur. Peut-être que je ferai un examen de conscience à la fin du match ».

Place aux vacances : mer ou montagne ?

« L’important, c’est que ce soit un jour férié ».

La musique marque-t-elle vos journées ?

« Il a accompagné toute la dernière période. Il n’y a pas de chanson en particulier, mais je cherchais toujours quelque chose qui me chargeait. Quelque chose de positif. Mais allumer la musique est la première chose que j’ai faite après mon réveil. »

Exemple de musique positive ?

Sylla est-il toujours le DJ officiel du vestiaire ?

« Chacun écoute sa musique, puis peut-être qu’il y a des moments où il y a un choix différent. Je reste concentré avec mon casque. Chacun a son propre système : qui parle à son partenaire, qui revisite, qui se met le patch sur les doigts ».

Qu’est-ce que la vraie détente pour Paola ?

« Éteignez avec votre tête, n’ayez pas d’horaires pendant la journée. Détendez-vous et faites ce que je veux faire à ce moment-là. »

Après la suite, la Coupe du monde, fin septembre. Y verra-t-on la « vraie Italie » ?

« Nous allons tout faire pour être à la hauteur et faire de grandes choses. »

Si vous deviez décrire cette Italie de l’intérieur, comment la définiriez-vous ?

Quelle est la relation avec votre personnage ? Est-ce important pour vous d’être aussi célèbre ?

« Non, ça ne me pèse pas, comme ça ne m’a jamais pesé. Je suis reconnaissant de ce que j’ai : être la référence pour beaucoup de jeunes ».

Utilisez cette popularité dans un lendemain, pensez-y?

« J’ai des rêves, mais pour le moment ils restent dans le tiroir. La mode ? Peut-être, j’aime essayer de faire les choses de la meilleure façon possible. Maintenant, j’ai d’autres choses en tête ».

Y a-t-il un rêve particulier, comme un porte-drapeau à Paris ?

« Trop loin. Pour l’instant je ne rêve que de vacances. J’aime être dans le présent. »



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