Égalité entre Spezia et Salernitana : un point chacun pour le salut

Les invités prennent les devants avec un but contre son camp de Caldara et peuvent doubler grâce à Piatek. Ensuite, les hôtes ont égalisé avec Shomurodov et ont frappé deux boiseries

De notre correspondant Luca Taidelli

Jamais le salut 1-1 n’a été plus menteur. Parce que Spezia et Salernitana dominent une mi-temps de chaque côté mais lorsque les hôtes trouvent le match nul bien mérité, ils ne se contentent pas de grimper à +6 sur Vérone troisième à partir du bas mais cherchent la victoire, comme le confirme le sensationnel coup de boiserie en finale par Maldini (meilleur du lot) et Ekdal. Après une belle première mi-temps mais récompensée uniquement par le but contre son camp de Caldara, Salernitana n’est pas revenu sur le terrain après la pause, s’est effondré sur une erreur de Pirola qui a offert à Shomurodov sa première joie en noir et blanc et a terminé en remerciant son chance.

PREMIÈRE MOITIÉ

Sans le disqualifié Nzola, Semplici se concentre sur le trident Gyasi-Shomurodov-Green. Dans la médiane la surprise est Kovalenko avec Bourabia et Ekdal. Sousa aligne à la place Dia et Piatek ensemble dans un 3-4-1-2 dans lequel Candreva se déplace entre les lignes et Vilhena flanque Coulibaly au milieu de terrain, avec Sambia (Mazzocchi est absent) et Bradaric sur les ailes. Salernitana sort beaucoup des blocs et reprend immédiatement le jeu avec Candreva qui ne donne pas de repères à Ekdal, tandis que Vilhena et Coulibaly amènent Kovalenko et Bourabia à l’école avec une intensité de jeu bien supérieure. Le match pourrait déjà se débloquer à la 11e minute, mais Candreva glisse sur la scavette de Dia devant Dragpwski et Caldara (dont l’erreur avait pourtant déclenché le jeu) peut sauver sur la ligne. Spezia sans Nzola, c’est autre chose, car Shomurodov tourne en rond et ne lâche jamais ses coéquipiers. Green s’attriste sur la droite, Gyasi essaie au moins de faire deux jolis centres, mais l’Ouzbek d’abord puis Kovalenko ne se matérialisent pas. A force de pousser l’équipe de Sousa a trouvé l’avantage à la 43e minute, avec Caldara qui, pour tenter d’anticiper Piatek, s’est moqué de Dragowski avec un pari dans le sept. Bon pour Semplici que Candreva touche d’abord le poteau avec un grand pied droit, puis Sambia exalte Drago après une initiative solitaire et enfin Piatek frappe la barre transversale avec une tête.

DEUXIÈME PARTIE

Après la pause, Kovalenko et Verde sont restés dans les vestiaires, remplacés par Zurkowski et Maldini, qui se sont positionnés en haut à gauche et ont immédiatement donné un joli numéro sur le dos. Maintenant, Spezia, revisitée avec le 4-1-4-1, a un autre engrenage car les ailiers vont chercher les arrières latéraux haut et le centre de gravité monte. Agudelo entre également pour le Gyasi meurtri, tandis que Sousa répond en supprimant Piatek pour l’ex Major, hué et applaudi par ses anciens fans, et en passant au 3-4-2-1. Le temps de voir Bohinen pour Candreva que le match revient à l’équilibre pour un autre hongre par un défenseur. Sur un éclair de Coulibaly, Pirola lisse en effet le ballon et ouvre grand la porte à Shomurodov, froid en battant Ochoa sortant d’une touche dessous. Quiconque pense qu’un match nul à ce stade pourrait être bon pour les hôtes, qui maintiennent Vérone à 6 points, a très tort. Maldini se déchaîne, il obtient un coup franc du bord (Daniliuc averti) puis à l’arrêt il décoche une frappe du pied droit qui touche la barre transversale. Et à la 83e minute Ekdal, levé en seconde période comme un soufflé, sur la triangulation avec Agudelo prend un fracassant poteau intérieur. Bref, un tirage qui fait du bien à tout le monde mais qui est certainement plus proche de Semplici.



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