Selon l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), 1 200 enfants européens de moins de dix-huit ans meurent prématurément chaque année. De plus, la pollution chez les jeunes augmente le risque de maladies chroniques plus tard dans la vie. C’est la première fois que l’AEE réalise une étude sur les effets de la pollution de l’air spécifiquement destinée aux enfants.

Les grands pays industrialisés que sont la Russie, l’Ukraine et le Royaume-Uni ne sont pas inclus dans l’étude. Cela signifie que le nombre total de décès parmi les enfants en Europe pourrait être encore plus élevé.

L’Agence européenne pour l’environnement a déjà annoncé en novembre dernier qu’en 2020 dans l’UE, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Suisse et la Turquie, un total de 238 000 personnes sont décédées prématurément des suites de la pollution de l’air.

Malgré de récentes améliorations, les niveaux de polluants atmosphériques dans de nombreux pays européens continuent de dépasser les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est notamment le cas en Europe de l’Est et en Italie.



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