StJe suis bon 19,44 milliards d’euros alloués par le Pnrr pour renforcer nos services d’éducation. Parmi celles-ci, pas moins de 7,3 milliards visent des interventions pour les écoles maternelles, la construction d’écoles, la lutte contre la pauvreté éducative. Des chiffres impressionnants, et une opportunité à ne pas manquer. Nous allons le faire? La rapport annuel de l’Observatoire sur la pauvreté éducative #avecenfants promu par l’entreprise sociale Avec les enfants et d’Openpolis, dresse pour la première fois un tableau complet de la situation actuelle.
« Le Pnrr représente une belle opportunité pour rejoindre les enfants et les jeunes défavorisés », déclare Marco Rossi-Doria, président de Con i Bambini. «L’attention doit être portée sur la capacité à bien dépenser ces ressources, afin qu’ils soient véritablement orientés vers le changement, et que ce changement soit concret et durable, et non pas éphémère et partiel. Nous devons apprendre des nombreuses pratiques déjà en place pour éviter la distribution aléatoire et le gaspillage, les excès bureaucratiques, le risque d’exclusion des écoles qui en auraient besoin. Aujourd’hui en Italie, sur 9,8 millions de mineurs, 1,4 million vivent dans la pauvreté absolue – trois fois plus qu’au cours de la dernière décennie, et 2,2 de pauvreté relative. La pauvreté éducative est le résultat du contexte économique, social, familial et territorial dans lequel nous grandissons. C’est un phénomène répandu, qui affecte non seulement les droits de nombreux enfants et jeunes, mais aussi l’avenir de notre pays ».
Quelle est la situation des écoles maternelles dans ce contexte ? Comme, comment ressort du rapport, le Pnrr alloue 4,6 milliards d’euros au plan crèche et préscolaire, avec l’objectif de créer 264 000 nouvelles places pour la gamme 0-6. Aujourd’hui en Italie, il y a 27,2 places pour 100 enfants, par rapport aux 33 prévus comme objectif de l’UE. En théorie, nous ne sommes pas très loin, mais le problème, ce sont les différences territoriales : des villes comme Raguse, Caltanissetta, Cosenza et Caserte sont inférieures à 10 %. Et souvent les territoires qui manquent le plus sont ceux-là mêmes qui peinent le plus à présenter des projets. Et même si 40% du financement va au Sud, précisément pour les écoles maternelles, les appels d’offres ont été rouverts plusieurs fois car il n’y avait pas de projets. En particulier la Sicile, le Molise et la Basilicate ont exprimé un besoin en deçà des attentes.
Pauvreté éducative : il est important de suivre les projets
La le deuxième point est le plan de remplacement et de requalification énergétique des bâtiments scolaires: 1,19 milliard disponible, dans le but de construire de nouvelles écoles qui consomment 50% de moins et disposent d’environnements d’apprentissage innovants. Ici aussi, les différences entre le Nord et le Sud sont évidentes: à Bergame, Padoue, Lecco, Sondrio et Vicence, 80 % des écoles disposent d’outils d’économie d’énergie, mais le pourcentage tombe à 20 % à Crotone, Trapani et Reggio Calabria. Il existe un risque de ne pas atteindre l’objectif dans certaines régions.
Enfin, troisième point, les interventions contre le décrochage scolaire. C’est 1,2 milliard qui servira également à faire baisser le pourcentage d’abandon de 12,7% à 10,2 d’ici 2026. Dans la première tranche, plus de la moitié des 500 millions alloués va au Sud et aux îles. Mais pour le moment, il y aurait diverses limites aux projets en cours, surtout en raison de la faible implication des communautés éducatives.
Comment cela finira-t-il ? Dans cette phrase, ce qui compte c’est de pouvoir suivre pas à pas la « mise à la terre » du Pnrr. « Les appels d’offres montrent qu’il s’agit de processus administratifs et de gestion complexes et évolutifs », déclare Vincenzo Smaldore, responsable éditorial de Openpolis. « La disponibilité d’informations pour analyser les progrès des interventions sera le seul moyen d’évaluer le succès. »
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