Ecofin donne son feu vert – selon ce que nous apprennent des sources de la présidence de l’UE – à critique de Pnrr présenté par 13 pays membres et a abouti ce matin sur la table des ministres européens des Finances. Parmi les nouveaux Pnrrs approuvés, il y avait aussi celui de l’Italie. Avec le oui d’Ecofin, le feu vert européen au Pnrr révisé avec le chapitre RepowerEu devient définitif.
Comment le Pnrr italien a changé
Le Plan national italien de relance et de résilience est passé de 191,5 à 194,4 milliards répartis en 614 objectifs au lieu des 527 initialement, grâce à une légère augmentation de la part des subventions (144 millions d’euros) et aux 2,7 milliards de contributions supplémentaires pour RepowerEu, qui a ensuite absorber une partie des ressources libérées par la révision du Pnrr s’élève à 11,2 milliards. Beaucoup, mais moins que les 19,2 milliards hypothéqués par la proposition italienne, car une série de projets n’ont pas passé l’examen communautaire, paralysés surtout par le risque jugé élevé de dépasser l’échéance de 2026. La réduction des effectifs de Repower par rapport à l’idée initiale permet de repêcher 3,1 milliards dans des projets communaux destinés au définancement, et de renforcer certains volets du Pnrr comme les investissements dans les réseaux d’eau (deux milliards de plus) ou l’achat de trains verts (1,1 milliard de plus).
La Commission européenne donne son accord au Pnrr italien remodulé
Ces chiffres sont le résumé de la longue discussion entre le gouvernement italien et la Commission européenne qui, le 24 novembre, ont donné leur feu vert à la remodulation du Pnrr italien, d’une valeur totale de 21,4 milliards, même si dans une formule considérablement révisée par rapport à aux hypothèses initiales. Cependant, la réalisation des 28 objectifs de la quatrième tranche de 18,5 milliards, ceux du premier semestre de cette année, reste encore à l’étude. Quoi qu’il en soit, le gouvernement continue de viser une accréditation d’ici le 31 décembre. Une étape qui devrait garantir à l’Italie de collecter le total de 35 milliards des troisième et quatrième tranches attendues pour 2023. Dans le compte global, les fonds véritablement supplémentaires sont de 2,9 milliards, comme cela est évident étant donné le mécanisme financier de Repower, et non les 12 ou 21. a circulé dans les déclarations politiques d’hier, également parce que la dette publique italienne est déjà suffisamment élevée. Cependant, ce qui a radicalement changé, c’est leur calendrier, qui avance en même temps que certains objectifs du Plan.
Cinquième versement réduit
Cela réduit considérablement le tonnage de la cinquième tranche, lié à l’échéance du 31 décembre, qui des 18 milliards initiaux (pour 69 objectifs) descend à 12. Un phénomène similaire, bien que moins accentué, se produit au sixième (premier semestre 2024) qui passe de 11 à 10 milliards. En pratique, l’an prochain le Pnrr devrait rapporter moins de 22 milliards dans les caisses de l’Etat (le tableau de l’UE est brut des avances déjà encaissées) au lieu de 28.
Meloni : ok, conseil de l’UE sur la révision du Pnrr, excellent résultat
«Après l’avis positif de la Commission européenne, le Conseil a approuvé aujourd’hui la révision du Pnrr italien. Encore un beau résultat du Gouvernement qui confirme le sérieux et l’efficacité du travail réalisé ces derniers mois. Nous entendons poursuivre sur cette voie, conscients que la réussite de notre Pnrr est dans l’intérêt de la nation et de ses citoyens. » Ainsi le président du Conseil Ecofin approuve la révision du Pnrr italien : 21,4 milliards d’euros supplémentaires, mais avec de nouvelles échéances