Dybala trompe, puis le Betis fige la Roma à la 88e minute. Et Zaniolo se fait expulser

Après le penalty signé par l’Argentin, les buts espagnols de Rodriguez et Luiz Henrique. Et au final y’a aussi le rouge à Zaniolo

Pour figer l’Olimpico, à trois minutes de la fin, c’est Luiz Henrique, qui ne se souvient de l’ancien entraîneur de la première Rome américaine que par assonance phonétique. Peu importe, ce qui compte vraiment, c’est que la défaite 2-1 contre le Betis complique les plans des Giallorossi, qui sont désormais troisièmes du groupe et se retrouvent à devoir faire un résultat obligatoire la semaine prochaine en Espagne. Après l’avantage initial de Dybala sur penalty et l’égalisation de Rodriguez, c’est le détachement impérieux de Luiz Henrique qui a clôturé la rencontre en faveur du Betis. Pour la Roma beaucoup de choses à revoir et la moquerie finale du rouge à Zaniolo.

Égalité et match nul

Mourinho relance Abraham d’entrée et laisse Pellegrini au repos, blessé. Au milieu, Cristante et Matic jonglent toujours, Zaniolo aidant Dybala derrière l’attaquant anglais. Pellegrini, le Chilien, construit plutôt un jeu fait de dribbles, de une-deux et de triangles rapides en profondeur. Et de fait le Betis joue longtemps le jeu, avec une possession de balle prolongée faite aussi de phrasé dans le détroit. Canales orchestre dans le sens offensif, Fekir d’abord s Luiz Henrique puis dérange beaucoup sur la droite. Mou, entre autres, est contraint d’abandonner après seulement une minute à Celik, qui s’est blessé au genou droit à cause d’un coup fortuit de Mancini. L’arbitre Jug gracie alors immédiatement Pezzella pour une faute sur Zaniolo lancé seul au but, puis le Betis sort avec Canales (tir arrêté) et Fekir (poteau plein). Mais le Français a également dû capituler après 22′ de jeu en raison d’un problème au fléchisseur droit puis la Roma a tenté de respirer, mais y est parvenue par moments. Dans le sens où la balle du match reste toujours entre les mains du Betis, les Giallorossi se recroquevillant et tentant de faire mal aux relances, notamment celles de Zaniolo. et à la 34′ la passe de Giallorossi avec un penalty de Dybala (ballon de la main d’Aitor Ruibal) puis un autre jeu semble naître, Seulement six minutes plus tard c’est Rodriguez qui frappe le coin droit des 20 mètres et rétablit l’équilibre sur le terrain. Puis deux occasions sensationnelles de Giallorossi : d’abord la barre transversale de Zaniolo, puis le miracle de Bravo sur une volée folle de Dybala depuis le bord.

But en finale

La deuxième mi-temps s’ouvre avec la Roma encore à un souffle de l’avantage (arrêt de Bravo sur un tir sûr de Cristante), puis les espaces commencent à se multiplier et les équipes à s’effilocher. Chez les Giallorossi, l’équilibre et la compacité de la première mi-temps commencent à échouer, également parce que Cristante et Matic accusent la fatigue et que les trois attaquants ont du mal à aider dans la phase de repli. Pellegrini joue plutôt la carte Rodri, pour tenter de donner plus de vivacité à sa phase offensive, qui au fil des minutes a perdu de son émail et de son éclat. Ensuite, c’est au tour de Belotti, qui vient une nouvelle fois d’affronter un Abraham décevant. Mais sur le terrain, on voit désormais plus de duels individuels que d’intrigues de jeu. Pezzella utilise la manière dure pour arrêter Belotti, puis à trois minutes de la fin Luiz Henrique invente une tête folle pour le soulevé de terre et le timing, gelant l’Olimpico. Avant la fin, le rouge arrive également à Zaniolo, qui tente de donner un coup de pied à un adversaire dans la course. Cela se termine comme ça, avec le Betis en fête et la Roma pansant ses blessures.



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