Maximilien Hartung
Source : dpa
ZDFheute : Eux-mêmes étaient des escrimeurs de classe mondiale. A-t-il été difficile de financer vos frais de subsistance ?
Durcissement : Il y a eu des phases très différentes. J’ai quitté le groupe de soutien sportif de la Bundeswehr parce que je voulais avoir du temps pour étudier. Je ne voulais pas reporter à nouveau mon premier semestre à cause d’un exercice militaire. Après les Jeux Olympiques de 2012 et 2016, les finances étaient déjà limitées. À la fin de ma carrière sportive, je gagnais bien ma vie, également grâce au programme Elite Plus de Sporthilfe et plus tard également grâce aux sponsors.
Thomas Weikert fait le point sur les Jeux olympiques et constate des carences dans le financement du sport en Allemagne. Le patron du DOSB évoque également une éventuelle candidature allemande aux Jeux olympiques.11 août 2024 | 12h20
ZDFheute: Une fois atteint le sommet du monde, vous bénéficiez également d’un meilleur soutien financier. Mais comment les jeunes athlètes y parviennent-ils ?
Durcissement : C’est peut-être la période la plus difficile. Après avoir obtenu leur diplôme d’études secondaires, beaucoup franchissent le pas pour rejoindre les groupes de soutien sportif de la Bundeswehr ou de la police, ce qui constitue financièrement l’option la plus lucrative pour les athlètes de haut niveau en Allemagne. Mais le chemin est difficile. C’est pourquoi, à la Sportstiftung NRW, nous disons que nous nous concentrons principalement sur le secteur des jeunes et sur l’équipe de jeunes.
La Fondation du sport NRW
Les talents des sports olympiques, paralympiques, sourds-lympiques (sports des sourds) et des Jeux mondiaux sont soutenus par un capital de fondation fourni par le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. L’accent est mis sur la jeune équipe. Outre un soutien financier direct, il existe un soutien pour des places dans des internats sportifs, des bourses pour des résultats scolaires ou universitaires exceptionnels, ainsi que des conseils psychologiques et des offres de coaching.
Durcissement : Je suis toujours particulièrement proche de l’escrime et je constate que de moins en moins de clubs peuvent encore se permettre d’organiser des sports de compétition pour les jeunes talents. Les déplacements et l’hébergement deviennent de plus en plus chers, et les exigences envers les clubs et les entraîneurs bénévoles augmentent. De nombreux clubs ne franchissent donc plus le passage du sport populaire au sport de compétition. D’un autre côté, je vois les quelque 500 jeunes que nous soutenons avec la Sportstiftung NRW. Ce sont vraiment des jeunes formidables, enthousiastes et passionnés par leur sport. Je ne sais pas combien d’entre eux finiront aux Jeux Olympiques et remporteront des médailles, mais je vois ce qu’ils vivent actuellement et ce qu’ils transmettent dans leurs classes, dans leurs amphithéâtres et plus tard sur leur lieu de travail. Cela a une valeur énorme.
Peu de médailles aux JO
:Étude : le financement du sport allemand est inefficace
Du point de vue de l’Institut d’économie allemande de Cologne, la faible performance de l’équipe olympique allemande aux Jeux d’été est également le résultat d’un soutien insuffisant au sport.
Durcissement : Les deux acteurs les plus importants sont les athlètes et les entraîneurs. En ce qui concerne les athlètes, nous faisons ce que nous pouvons avec la Sportstiftung NRW. Les groupes d’aide et de soutien au sport font également ce qu’ils peuvent. C’est problématique avec les entraîneurs.
Mais avoir des entraîneurs capables de répondre individuellement aux athlètes, qui transmettent leurs expériences et leurs connaissances, qui sont hautement qualifiés, c’est un ajustement central.
L’équipe D a remporté 33 médailles à Paris, dont douze en or. Cela place l’Allemagne à la dixième place du tableau des médailles. Tous les moments en or – douze fois une pure joie.13 août 2024 | 3h10
L’entretien a été réalisé par Susanne Rohlfing
Source : ZDF