D’une histoire vraie qui s’est déroulée dans les années 70, en Caroline du Nord.


Può un femme noire devenue amie avec un raciste au coeur? Oui, et l’histoire improbable et réellement arrivée est au cœur de Meilleurs ennemis avec Sam Rockwell et Taraji P. Hensonà l’antenne ce soir à 21h25 sur Rai 1.

Au milieu entre comédie, drame et cinéma socialle film est certes une excellente leçon de civilisation mais, net de bonnes intentions, il ne parvient pas à éviter les pièges de la rhétorique. Malgré l’excellent jeu d’acteur de Sam Rockwell, l’un des interprètes les plus originaux et multiformes du cinéma américain actuel.

Meilleurs ennemis: l’intrigue du film

Durham, 1971. Suivant leincendie dans une école primaire pour les enfants de couleur, la possibilité de fusionner les institutions se profile à l’horizon le noir et le blanc peuvent finir l’année ensemble. Cependant, tout le monde n’est pas d’accord et il est appelé à résoudre le problème un courtier externe qui organisera une soi-disant « charrette ». Il s’agit d’une série d’assemblées publiques où la population aura l’occasion de discuter et de voter.

Taraji P. Henson.

Sur les côtés opposés de la clôture, à la tête des factions respectives, il y a Anne Atwater (Taraji P. Henson), Activiste afro-américain toujours à la pointe de la défense des droits des personnes de couleur, e CP Ellis (Sam Rockwell), président du Ku Klux Klan local.

Obligés de travailler côte à côte, bien que rivalisant, CP va lentement découvrir et apprécier les qualités humaines d’Atwater, se reconnaissant de moins en moins dans l’association qu’il préside, et encore plus dans ceux qui la peuplent. Jusqu’à une fin émouvante et inattendue.

Un film trop stéréotypé

Réalisé par la recrue Robin Bissel, Meilleurs ennemis il semblerait une histoire presque improbable si, en grosses lettres, son authenticité n’était pas soulignée. Professionnellement impeccable dans tous les départements, le film est oui porteur d’un très noble message mais dans un emballage trop sucré et dépourvu de pathos.

Douce et parfois excitante, elle s’intègre parfaitement dans le récent brin de comédies dramatiques à motivation raciale – comme, comment Le droit de compter Et Livre vert – mais s’appuie sur un script excessivement évident.

Pour embellir l’ensemble, cependant, il y a la grande interprétation de Sam Rockwell, comme d’habitude, il est très doué pour donner différentes couches à la figure classique de méchant. Un peu comme c’est arrivé pour son rôle dans Trois affiches à Ebbing, Missouriqui en 2018 lui a donné un Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Sam Rockwell avec l’Oscar remporté pour « Three Billboards in Ebbing, Missouri ».

Son CP Harris est un protagoniste complexe, tourmenté et fascinant; contrairement à son compatriote Klan, tout laid et mauvais du manuel selon le stéréotype. Et Ann Atwater, le personnage révolutionnaire joué par, vit aussi sur trop de conventions Taraji P. Hensonune femme que la star de la série Empire cependant, il ne parvient pas à se libérer des pièges du maniérisme.

La véritable histoire d’Ann et CP

Comme dit également dans le livre, dont le film est basé, Le meilleur des ennemis : course et rédemption dans le nouveau sudaprès les deux semaines de connaissance avec Ann Atwater, CP Ellis a quitté le KKK déchirant la carte devant ses anciens compagnons et finissant ostracisé par toute la communauté blanche. Grâce à l’aide d’Ann et de la communauté noire, l’homme parvient tout de même à se remettre sur pied.

Au-delà de l’engagement pédagogique, les points de contact entre Ann et CP ont été multiples, y compris l’enfance dans la pauvreté. Aux funérailles de CP, décédé en 2005 d’une maladie neurodégénérative, c’est Anna qui a dit l’oraison funèbre de CP. Également dans un documentaire intitulé Une amitié improbablela nièce d’Ann a dit qu’elle a toujours considérait l’homme comme un oncle, et de maintenir le contact avec sa famille et ses héritiers.

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