Duncan-Gonzalez : le 2-0 de la Juve envoie la Fiorentina en Europe. Allegri, huitième KO

En battant les Bianconeri, la Viola termine à la septième place du classement ce qui lui vaut une qualification pour la Conference League. La Dame salue le dernier match de Chiellini, Dybala et Bernardeschi

par notre correspondant Luca Bianchin

Le 21 mai
-Florence

Les supporters de la Fiorentina à partir de 22h30 ont un vœu de vacances en juin 2023 : trois jours à Prague pour la finale de la Conference League. Le dernier du championnat devait rendre un verdict dans la zone Europe et le voilà, c’est le plus attendu : la Fiorentina bat la Juventus 2-0 avec un but de Duncan et un penalty de Nico Gonzalez, referme devant l’Atalanta et se qualifie pour la tasse la plus importante, la petite, qui en ces jours d’euphorie romane plaît à tout le monde. Le match était passionnant pour les fans de Viola mais non, pas beau : la Fiorentina bonne, la Juve terne et franchement bizarre, avec De Ligt de retour faute d’alternatives – Aké aurait-il pu jouer ? -, Chiellini dans les 45 dernières minutes du football italien et Miretti dans la pire nuit de sa carrière chez les adultes.

LES DEUX OBJECTIFS

Les buts à la fin des deux mi-temps, juste à temps. Minute 45 : Bonaventura, dans la surface entre Miretti et Bonucci, réalise l’une des passes décisives les plus originales de sa vie – depuis le sol, presque allongé – et Duncan, qui n’a pas les pieds de Dybala, donne un coup de pied au carrefour avec sa gauche . Minute 90 : Faute de Bonucci sur Torreira, qui vient d’entrer, et penalty de Gonzalez. Pour la Juve, le décompte des tirs au but est sombre : zéro au but, zéro à l’extérieur. Cela ressemble à la vidéo à la mode sur les réseaux sociaux, avec Morata faisant zéro tir au but aux jeux vidéo et plaisantant : « Le coach serait fier de nous ».

FLORENCE EST EXALTÉE

C’était quel match ? Un peu un vieux football d’août : rythme lent, beaucoup d’erreurs, peu de jeux de qualité, certainement plus pour la Fiorentina. Dans le désert des émotions, des opportunités de but ont surgi ici et là. Bonaventura en a réuni deux entre 20′ et 27′ et le résultat a été une photocopie. Il a d’abord dévié De Ligt en corner, puis Chiellini a fait de même. En deuxième mi-temps, juste mieux : un tir haut de Nico Gonzalez et un centre toujours le sien, de l’Argentin à 22, sur lequel Rugani a sauvé la Juve. La Fiorentina, cependant, a toujours tenu le match en main, s’est battue comme il se doit, elle a aimé ça. Le public, excité par le but de Stulac à Bergame, s’est en fait amusé, a assez chanté et hué Vlahovic. Pour Chiellini, malheureusement, un refrain vulgaire sur papa et maman. Applaudissements pour le dernier en Serie A, personne.

SALUTATIONS MORATA

Le match pour la Juve a compté pour la droite – disons rien – mais la clôture a été aussi triste que l’année. Team off, en grande difficulté pour dribbler, qui part de loin et ne s’approche jamais de la surface adverse. Un petit résumé de la saison. Les excuses d’Allegri s’appellent des motivations et des absences : pas de Danilo, Vlahovic absent pendant 75 minutes pour éviter un avertissement, Cuadrado et Morata avec des problèmes physiques. Les premiers changements ont été Pinsoglio – un hommage joyeux classique au troisième gardien – et Rugani, le troisième Aké. Clair, non ? Plus mélancolique que cela, seulement le salut de Morata, qui est finalement allé seul applaudir la courbe des invités. Un signal très clair quant à où l’été devrait le mener.



ttn-fr-4