Duda et Ngonge battent la Roma : Vérone avec le plein de points, Mou s’est arrêté à 1

Aouar réduit l’écart en seconde période, puis Pellegrini frappe la barre transversale sur coup franc, mais les Vénitiens (10 à cause du carton rouge de Hien) tiennent l’assaut final des Giallorossi

par notre correspondante Andrea Pugliese

– VÉRONE

Encore un faux pas, toujours pas de victoire pour la Roma de Mourinho. Pire encore, cette fois, une défaite 2-1 arrive également à Vérone, bien qu’imméritée dans l’ensemble. En effet, les Giallorossi ont terminé avec 16 tirs à 4, 12 corners (contre un, à la 101e minute, de Hellas), 72% de possession de balle et deux barres transversales (Cristante et Pellegrini). Cependant, c’est finalement Vérone qui s’est réjouie, profitant de l’amnésie défensive des Giallorossi et punissant avec Duda et Ngonge. Le but d’Aouar ne suffit pas à la Roma pour changer la donne. Trop d’erreurs, à commencer par l’utilisation de Paredes, que la phase défensive semble avoir oubliée depuis un moment. Pour les Vénitiens en revanche, solide performance de Djuric et Ngonge, mais aussi Hongla et Hien ont très bien fait (jusqu’au rouge).

L’Hellas en avance

Mourinho renonce à Aouar, pour donner plus de cohérence au milieu de terrain en insérant Paredes au centre et en déplaçant Cristante à mezzala. Baroni, en revanche, choisit Djuric comme référence offensive, faisant reculer Ngonge sur le trocart. Pas même le temps de penser que Vérone est déjà en avance, Duda profitant d’un rebond fautif de Rui Patricio sur Terraciano et d’une dormitona de Lllorente au rebond. La Roma tente donc de se regrouper, mais la décision de réunir Paredes et Cristante ne porte pas ses fruits : l’Argentin tarde à récupérer, le milieu bleu est introuvable (mais c’est lui qui est proche d’égaliser à la 10e minute, avec une tête sur un corner de Pellegrini). Dybala et Pellegrini tentent d’inventer quelque chose (le capitaine égalise presque de l’extérieur), Belotti se bat mais en vain et Zalewski donne un coup sûr à Magnani alors que l’égalité semble faite. La Roma joue constamment le jeu, Doveri donne d’abord puis enlève (hors-jeu initial de Dybala) un penalty pour un prétendu ballon de main de Hongla (qui ressemble à un lion sur le terrain) et dans les arrêts de jeu les Vénitiens 2-0 : déséquilibré général de la défense, avec Lllorente vide et Hongla se moquant de Smalling en tête-à-tête.

ESSAIS DE RÉCUPÉRATION

En seconde période, Mourinho change tout en mettant Aouar, Spinazzola et El Shaarawy à la place de Llorente, Kristensen et Paredes et en passant à un 4-3-3. Après 4 minutes, la Roma a également perdu Zalewski (touché au visage après un choc avec Duda), mais en trois minutes, elle a créé les conditions pour rouvrir le jeu : Montipò a d’abord dépassé El Shaarawy, puis a dit non à Cristante et est finalement sorti vide sur Belotti. dans la mêlée, avec Aouar marquant le 2-1. Puis Baroni court se mettre à couvert et met plus de muscle et court au milieu avec Serdar, pour limiter les sources de jeu adverse, puis joue aussi la carte de Bonazzoli pour maintenir l’équipe en hauteur et la laisser respirer. Et en fait Rome ne construit plus rien. Mais la donne pourrait changer à la 37e minute : Hien envoyait un feu rouge et le coup franc de Pellegrini touchait la barre transversale. Les derniers frissons sont venus d’un tir de Cristante et d’une tête d’Aouar. C’est ainsi que cela se termine, avec la Grèce en fête avec son peuple et Rome la tête baissée.





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