Du report des compétitions aux maxi indemnités, de l’accord sur les établissements balnéaires au durcissement définitif


Le projet de loi sur la concurrence est publié avec des votes moins exigeants. S’il s’agit toujours de concessions balnéaires, en ce qui concerne la quantification des indemnités, l’orientation du ministre des Relations avec le Parlement Federico D’Incà a finalement prévalu pour commencer en tout cas à faire avancer la mesure en commission de l’industrie au Sénat. Nous avons commencé par le rejet des amendements sur les articles qui, selon le schéma élaboré entre la majorité et le Gouvernement, seront approfondis et modifiés en deuxième lecture à la Chambre : articles 7-8 concernant le thème des transports publics locaux, dont taxis et location avec chauffeur, et les articles 19 à 24 concernant les télécommunications et les simplifications pour les entreprises.

Projet de loi au Sénat le 30 mai

Sur les concessions de plage nous sommes largement dans les prolongations, considérant que d’après ce qui est ressorti hier de la conférence des chefs de groupe du Sénat, le texte devrait être voté à l’hémicycle lundi 30. L’objectif conséquent serait de l’approuver en commission comme dès demain.

Reformulation du gouvernement

Ce matin à 9 heures la énième rencontre entre la majorité et le gouvernement, élargie aux chefs de groupe de la Chambre, n’a pas été décisive pour débloquer l’affaire, conditionnée par des tactiques politiques exagérées. La reformulation gouvernementale présentée hier matin par Gilberto Pichetto, le sous-ministre du Développement économique qui coordonne inlassablement le dialogue entre le gouvernement et la majorité sur l’ensemble du projet de loi, représentait, selon tous les partis, une avancée mais pas définitive.

Extension des concessions en cas de litiges

En rentrant dans le détail, les super-indemnités et le financement de projets s’avèrent à l’heure actuelle des éléments déterminants. Quant aux prolongations, l’idée d’accorder une prolongation d’un an à l’expiration des concessions, jusqu’à fin 2024, semble désormais partagée, au cas où les Communes se heurteraient à des empêchements objectifs, notamment des contentieux, qui ne permettent pas de conclure les appels d’offres d’ici 2023 comme prévu par le Conseil d’Etat. Au contraire, des doutes subsistent, soulevés par le Pd et IV, sur la manière de définir les circonstances qui permettraient le report, également pour éviter une pluie d’appels instrumentaux.

Négociations en cours sur la maxi-indemnisation

Au lieu de cela, la maxi-indemnité est négociée, qui se dessine progressivement, en faveur des concessionnaires sortants et au détriment des successeurs. Forza Italia et Lega ont insisté pour que, aux fins de la détermination de l’indemnisation, « en raison de la perte de clientèle liée aux activités commerciales ou touristiques », la valeur « réelle » du bien immobilier et non la valeur « résiduelle » soit prise en compte, c’est-à-dire net d’amortissement. Même le Parti démocrate pousserait pour un renforcement des indemnisations.



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