Du port de Venise à celui de Tarente, la carte des travaux dans les ports italiens


Il est temps de faire le point également pour la Commission Via Vas et son activité de contrôle de la compatibilité environnementale des travaux, cette fois dans les ports italiens. Cinquante dossiers Via ont été examinés pour une valeur totale d’un peu plus de 3 milliards d’euros, 7 d’entre eux sont en cours de traitement et seront de toute façon clôturés dans l’année et 14 autres attendent les contributions d’autres organismes. En moyenne – explique l’organisme présidé par Massimiliano Atelli – environ 4,75 demandes par mois ont été analysées. Dans les ports, explique le dossier envoyé au ministre Pichetto Fratin, il n’y aurait pas d’arriérés.

L’APERÇU

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Interventions au centre et au nord

Du port de Venise à celui de Tarente, sept interventions stratégiques pour lesquelles la Commission Via a donné son feu vert. C’est le cas de Plateforme logistique Fusina du port vénitien dont l’objectif est lié à la construction du Terminal RoRo pour déplacer une partie du trafic commercial de la gare maritime de Venise
(Tronchetto) vers la zone industrielle de Porto Marghera : une « déviation » nécessaire pour préserver la ville lagunaire et orienter le trafic commercial vers une zone dotée de meilleures infrastructures capables de recevoir et de trier les marchandises et les passagers en transit sans peser sur l’historien du centre de Venise. Les travaux, débutés en 2012, ont été suspendus en attendant l’achèvement du processus d’évaluation de l’impact environnemental qui a finalement donné son feu vert. En Vénétie également, la Commission a donné un avis technique positif à Terminal multimodal offshore au large de la côte vénitienne: il s’agit d’une procédure arrivée alors que le contrat est en cours et que les travaux ont commencé, sous peine de confiscation du financement.
Parmi les travaux stratégiques, on ne peut manquer de mentionner le nouveau brise-lames dans le port de Gênes, notamment la portée des baisers de Sampierdarena. «Dans ce cas également, l’avis technique, en continuité avec d’autres procédures déjà conclues il y a deux ans, à commencer par l’avis de compatibilité environnementale, a été exprimé par la Commission environ quarante jours avant ce qui était requis par la loi, toujours pour tenir dûment compte des expiration du financement (Projet PNRR) », explique le document.
Enfin et surtout, le récent feu vert à Plate-forme Europa du port de Livourne. C’est l’un des premiers ports d’Italie avec un trafic de 44 tonnes de marchandises et 9 millions de passagers par an. Ces dernières semaines, la Commission a approuvé les travaux qui, en application du schéma directeur portuaire, donnent vie au premier lot d’un agrandissement destiné à accueillir de grands navires, avec 3 km de quais, 2 grands terminaux, des millions de mètres carrés de nouveaux zones et une nouvelle entrée de port avec des profondeurs allant jusqu’à -20 mètres. Le contrat est en cours mais les travaux sont financés par
Région Toscane, du Cipe et du MIT, le feu vert à la procédure d’impact environnemental a effectivement débloqué les procédures.

Interventions au Sud

Scilla, Trapani et Palerme sont les trois interventions les plus importantes débloquées dans le Sud cette année. La modernisation de port de Scylla il est considéré comme crucial pour le développement portuaire d’une commune de renommée internationale et carrefour de flux touristiques importants mais aussi pour donner un signal de la présence de l’État dans un
Commune placée sous commissariat pour cause d’infiltration mafieuse. En donnant son feu vert à l’évaluation des incidences sur l’environnement, la Commission a également suggéré des améliorations visant à assurer la durabilité des travaux. Venant alors à port de TrapanL’enquête qui a reçu un avis favorable concerne la mise en service de la nouvelle jetée de Ronciglio et le remodelage de l’ancien brise-lames de Ronciglio. L’objectif est de moderniser le port sicilien en acquérant les espaces nécessaires à la sécurité, à la manœuvrabilité et à la navigabilité des bateaux dans le port. Le projet avait déjà fait l’objet d’une évaluation d’éligibilité et d’un avis partiellement négatif et interlocutoire de Via. Finalement, le port de la Bandita de Palerme qui a obtenu la vérification de son aptitude à l’étude d’impact environnemental dans le cadre des projets du Pnrr. Ce travail est fondamental pour
réaménagement d’une partie du littoral de la ville de Palerme, longtemps en ruine
urbain et fonctionnel. « L’intervention – explique le document – fait partie, en effet, d’un système d’initiatives concernant une partie de la côte, dans le but d’enlever des structures précaires et des objets abandonnés ». Mais pas seulement : « Il s’agit aussi de récupérer la partie de la côte la plus proche de la route comme parc dans lequel fournir des équipements et des services à la communauté ; réaménager les plages existantes ; rationaliser et, dans certains tronçons, élargir le tronçon de via Messina Marine concerné afin, en vue de décongestionner et donc de dépolluer la zone, d’obtenir une plus grande fluidité de transit ».

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