Du bavard chronique au retardataire, il trouve des excuses, de l’infatigable brouillon au "je sais tout" pendant les réunions : voici le classement des collègues en fonction des habitudes les plus gênantes. Et nous ne voulons pas nous plaindre de ceux qui se plaignent toujours ?


La journée de travail est faite de routines, de nombreuses petites routines qui, à la longue, peuvent être agaçantes. Ce qui nous agace, c’est justement l’éternel retour des comportements agaçants : les commérages d’un collègue, les plaintes d’un autre ou ces taches, toujours les mêmes, autour de la machine à café après la pause d’un autre.

Quels sont les plus gênants ? Il l’a demandé dans un sondage InfoJobs, la première plateforme de recherche d’emploi en ligne en Italie. Voici donc le classement des comportements (et des « collègues types ») qui ont le plus généré l’impatience.

Collègues Snake, les habitudes les plus agaçantes au travail

1. Les commérages. Au sommet de la liste de ce que les collègues n’aiment tout simplement pas, il y a potins, la pratique de bavarder sur quelqu’un dans son dos, parfois même devant un large public. C’est l’habitude la plus gênante pour 50,4% des personnes interrogées.

2. Le hurleur. Il s’ensuit, en second lieu, la volume de la voix lors des réunions, des appels et des appels téléphoniques : 45,4 % des collègues se passeraient volontiers d’assister aux conversations des autres.

3. Le retardataire. En troisième position, le collègue qui arrive (à l’heure !) en retard. Se plaindre des raisons les plus variées, de l’absence de parking, au temps toujours trop mauvais ou trop beau, trop chaud ou trop froid (24,7%).

4. Le pontificateur. A égalité dans le classement de l’intolérance, à 14,8%, les collègues qui en savent toujours plus que quiconque sur tout. Et ils monopolisent l’attention sur le cinéma, le football ou le roman qu’ils lisent le week-end. Les autres? Je suis le public.

Mon bureau est à moi et je le gère

5. Le désordre. Un autre grand ennemi de l’harmonie sur le lieu de travail est le désordre, surtout lorsqu’il est induit par d’autres dans notre espace. En tête de liste des désaccords générés depuis le poste de travail, avec 45,4% des réponses, on retrouve la plongée des collègues qui, autorisés, cherchent un document parmi les montagnes de paperasse des autres. Après leur passage, merde. L’envahissement du terrain est-il insupportable même celui des sacs et objets des collègues qui se répandent aussi dans notre espace ? Cause d’irritation pour 27,8% !

6. Le voyeur. Ensuite, il y a la question de la position : dans de nombreux cas, le bureau est dans un couloir, et les regards qui envahissent l’écran sont innombrables (32 %).

Étiquette de réunion de collègue

7. Le « je sais tout ». Les interruptions de parole (respectivement 38,4% et 38%) et les anglicismes utilisés pour donner le ton (34,5%) génèrent plus d’intolérance dans les occasions de rencontre dans l’ensemble du bureau, ainsi que le manque de ponctualité. Mais aussi ceux qui ont les yeux rivés sur le smartphone ou d’autres activités « collatérales » (25,7%). Et peut-être alors se permet-il d’avoir son mot à dire sans avoir accordé son attention aux opinions des autres.

« Désolé, s’il vous plaît, pourriez-vous me redonner ce numéro de téléphone… »

8. Le profiteur. Pour 47,5%, le comportement le plus gênant est celui de ceux qui demandent et sollicitent des numéros de téléphone ou des informations qu’ils pourraient facilement trouver par eux-mêmes. Viennent ensuite les demandes de récupération d’imprimés, activité confiée à ceux qui sont plus proches que d’autres de l’espace dédié aux imprimeurs (20,4%), et les questions relatives à la papeterie (17,3%). Le retour à la maison ? Une larme aujourd’hui et une autre demain, même la patience est déchirée : c’est le comportement le plus malvenu pour 14,8% des interviewés.

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Se plaindre est un classique. Mais il y a ceux qui… s’en plaignent

9. Le plaignant. Les plaintes au bureau sont un grand classique mais il y a aussi une limite à cela. 39% en ont marre de leur collègue qui… marre de tout le monde. 35,6%, en revanche, ne supportent plus les discours redondants sur l’insuffisance des salaires. Enfin, 17% en ont marre des critiques du patron, peut-être pas parce qu’elles ne sont pas partagées, mais parce qu’elles sont toujours les mêmes : à un certain moment, ça suffit. Idem pour les vacances : le fait qu’ils soient toujours trop peu nombreux n’est pas surprenant, mais il est fatiguant, pour 41,6%, de l’entendre répéter encore et encore.

10. Le maladroit. Le lieu de délinquance préféré de ce type de collègue est la machine à café : un lieu symbolique d’arrêt de travail qui peut aussi devenir un cauchemar s’il est laissé sale ou en désordre (65,5%). C’est généralement le même type d’humain qui laisse indéfiniment sa nourriture dans l’espace frigo (19,7%) et réchauffe des aliments aux odeurs pas toujours agréables (voire insupportables pour 15,5% des répondants).

Comment résoudre les désaccords entre collègues ?

Il est réconfortant de savoir que près de 50% des répondants d’InfoJobs, confrontés à quelque chose d’irritant, le supportent pendant un certain temps et veulent ensuite résoudre le problème en discutant de manière constructive avec celui qui a causé la situation. 33,1% le supportent en silence sans sourciller, 10,6% expriment immédiatement de la mauvaise humeur et seulement 4,9% font… l’escalade en allant voir le patron.

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