Dries Van Langenhove et six autres membres de Schild & Vrienden déférés au tribunal correctionnel

Van Langenhove et six autres membres, cinq ans après la panoramarapport, transmis au tribunal correctionnel et que la procédure sera engagée après l’autorisation judiciaire, a décidé la chambre du conseil de Gand. Cinq autres membres ont été suspendus.

Les sept suspects qui ont été déférés peuvent encore faire appel de cette décision, de sorte que la chambre d’accusation de la cour d’appel de Gand devra examiner l’affaire.

Van Langenhove est renvoyé pour violation de la législation sur les armes en raison de la possession de gaz poivré. Il est également déféré pour violation de la loi contre le racisme, notamment pour incitation à la haine et diffusion d’idées racistes.

Van Langenhove n’a pas été renvoyé pour négationnisme, cinq autres membres du groupe d’extrême droite l’ont été. Ce sont des messages en groupes fermés dans lesquels des blagues ont été faites sur les chambres à gaz et les incinérateurs dans les camps de concentration. Un certain nombre de partis bourgeois ont donc exhorté les poursuites à minimiser et à ridiculiser ce génocide.

Le tout est apparu en 2018 grâce à une émission de Pano. Le parquet de Gand a requis le lendemain une information judiciaire pour la longue liste d’infractions. Après la levée de l’immunité parlementaire de Van Langenhove en 2021, une série de plaintes ont rapidement suivi d’un certain nombre de partis bourgeois, tels que Unia (le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre la discrimination et le racisme), la Ligue des droits de l’homme, l’Université de Gand, Jihad Van Puymbroeck et le magistrat honoraire Henri Heimans. L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, initialement également partie civile dans l’affaire, s’est par la suite retiré de la procédure.

La procédure ne s’est pas déroulée sans heurts: il y a eu la tentative de récusation du juge d’instruction et une tentative de retrait de l’affaire devant la Cour d’appel de Gand. La chambre d’accusation a également été priée d’enquêter sur les nullités alléguées. Au final, toutes les opérations de recherche se sont avérées correctes.

Les membres de Schild & Vrienden risquent des peines de prison allant de huit jours à un an. Ils risquent également des amendes pouvant aller jusqu’à 40 000 euros. Pour la vente d’armes, comme le spray au poivre, une substance interdite, que Van Langenhove aurait vendu via Internet, la peine de prison peut aller jusqu’à cinq ans et une amende supplémentaire de 800 à 200 000 euros.

Il est possible que les condamnés soient également privés de leurs droits à occuper des fonctions publiques, ce qui signifierait la fin de son avenir politique pour Van Langenhove.

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