Drenthe accueille des réfugiés ukrainiens : « Ça a un impact »

De nombreux Drenthe se sont inscrits pour l’accueil des réfugiés d’Ukraine. Certains ont déjà des réfugiés chez eux, tandis que d’autres attendent toujours.

Jusqu’à hier, 5620 Ukrainiens étaient enregistrés auprès des municipalités néerlandaises. C’est ce qu’indiquent les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur. Cela peut concerner des personnes qui se trouvent dans des refuges d’urgence ou des personnes qui ont elles-mêmes trouvé refuge.

« Nous savons que beaucoup de particuliers accueillent déjà des Ukrainiens. Il s’agit souvent de membres de la famille ou d’amis », explique Lineke Bennema de la Drenthe Security Region (VRD). Selon elle, Drenthe qui souhaite recevoir des réfugiés ukrainiens devrait s’inscrire auprès de Takecarebnb. C’est l’organisation qui, en collaboration avec la Croix-Rouge, entre autres, organise l’accueil à long terme des réfugiés dans des familles d’accueil.

« Ils font l’accueil et s’occupent du placement », explique Bennema. « Pour voir si tout se passe bien, ils organisent aussi une sorte de week-end test. Si tout se passe bien, vous pouvez laisser les réfugiés rester avec vous pendant au moins trois mois. Et si cela se passe bien, cette période peut être prolongée. « 

Ne sous-estimez pas

L’inclusion des réfugiés dans votre maison ne doit pas être sous-estimée, prévient Bennema. « Cela a un impact et trois mois, c’est une longue période. De plus, cela fait une différence que vous accueilliez vraiment des gens chez vous ou qu’ils puissent rester dans une maison de votre jardin. »

La VRD conseille à Drenthe de ne pas se rendre en Europe de l’Est pour y récupérer des réfugiés. « Nous ne le conseillons certainement pas, mais nous ne pouvons bien sûr pas l’interdire », déclare Bennema. « Vous ne savez pas quelle situation vous y trouverez et vous n’avez absolument aucune idée des personnes que vous emmenez avec vous. »

Aucune conséquence

L’intention est que les personnes qui accueillent des réfugiés chez eux n’aient aucune conséquence sur leurs revenus. Par exemple, les bénéficiaires de prestations ne sont pas réduits en raison de la norme dite de partage des coûts. Le principe de base est également que les impôts locaux n’augmenteront pas parce que le ménage compte temporairement plus de personnes.

Il a déjà été annoncé vendredi que l’allocation de séjour s’élèvera à 75 euros par semaine pour le premier membre de la famille, 25 euros pour le deuxième et 12,50 pour les troisième et quatrième. Le montant maximum par famille est de 125 euros. Cet argent s’ajoute à l’allocation régulière de 60 euros par semaine à laquelle chaque réfugié a droit. En principe, le régime s’applique pour une période de trois mois, avec une extension à six mois.



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