Draghi : fin mars stop à l’état d’urgence

À la fin du mois de mars, arrêtez l’état d’urgence. Ainsi le Premier ministre Mario Draghi à l’issue de la réunion du Conseil des ministres qui a approuvé la feuille de route pour sortir des restrictions Covid. Un chemin qui passe par le dépassement de la plupart des outils identifiés pour contrôler la pandémie. « A cette date nous allons dissoudre le CTS, dont le travail n’est pas terminé, il va continuer avec l’Institut supérieur de la santé et le Conseil supérieur de la santé », ajoute Draghi. « Toujours au nom du gouvernement, je remercie le professeur Locatelli et le professeur Brusaferro ainsi que tous les membres actuels et passés du comité technico-scientifique. Si l’on examine la situation des dernières années, la CTS a apporté un soutien extraordinaire à des décisions très difficiles prises par ce gouvernement et le gouvernement précédent. Il a apporté un soutien psychologique pour dire que les décisions étaient prises avec le soutien de la science et non sur la base de sentiments. C’est essentiel pour ceux qui prennent les décisions ».

Avec les vaccins évités 80 000 décès en 2021

« Une donnée très importante sur les vaccinations est que grâce aux vaccins, près de 80 000 décès supplémentaires ont été évités en Italie rien qu’en 2021 », souligne le Premier ministre, soulignant que le pass vert « a été un grand succès ». Dans un avenir proche, la structure de commissaires dirigée par le général Figliuolo « transformera et poursuivra » l’objectif de la banalité de la vaccination qui sera « réalisée par le ministère de la Santé et des Régions ».

Arrivé au but normalité

Pendant ce temps, la situation actuelle obtenue au prix de grands sacrifices par les Italiens permet désormais de plus grandes marges de sécurité. « Comme je l’avais anticipé à la fin de l’année dernière, l’objectif du gouvernement était de revenir à la normalité, de retrouver notre socialité », et « je crois que les mesures approuvées aujourd’hui reconnaissent que c’est un état auquel nous sommes arrivés ».

Ukraine, les sanctions seront renforcées si nécessaire

Passant au tableau international, le cliché pris par le Premier ministre reste ancré dans le réalisme. « Aujourd’hui, nous recherchons tous la paix, mais malheureusement le président Poutine ne veut pas la paix ». En attendant, « cette situation a engendré des pénuries d’approvisionnement de beaucoup de choses, essence, diesel, électricité, gaz, produits alimentaires et les sanctions très sévères que nous avons imposées à la Russie ont sans doute aussi des conséquences sur nous. Le gouvernement est aussi convaincu que ces sanctions sont appropriées et pourront être renforcées à l’avenir si l’évolution de la guerre l’exige, qu’il est prêt et travaille pour aider les entreprises et les familles ».

Pas d’écart budgétaire

Au vu du Conseil des ministres à l’ordre du jour pour faire face à la situation avec des mesures ad hoc, « il est important de comprendre qu’il y a un besoin, il faut y répondre et des mesures doivent être prises. C’est la partie importante. Et les mesures doivent être adéquates. Une dérogation est demandée, mais en réalité il faut se demander si les mesures prises sont adéquates. Comment y arriver est une autre affaire. Demain il n’y a pas d’écart budgétaire ».



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