« La guerre en Ukraine place l’Union européenne face à l’une des crises les plus graves de son histoire. Une crise à la fois humanitaire, sécuritaire, énergétique et économique ». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Mario Draghi lors de la séance plénière du Parlement européen.
Draghi au Parlement européen se souvient de Sassoli
Au début de son discours, Draghi a rappelé David Sassoli « Je suis vraiment heureux d’être ici, au cœur de la démocratie européenne. Tout d’abord, je veux rendre hommage à la mémoire de David Sassoli, qui a présidé le Parlement européen dans des années très difficiles. Pendant la pandémie, le Parlement a continué à se réunir, discuter, décider, reflétant sa vitalité institutionnelle et le leadership de Sassoli. Sassoli n’a jamais cessé de travailler sur ce qu’il a défini dans son dernier discours au Conseil européen, un « nouveau projet d’espoir » pour « une Europe qui innove, qui protège, qui éclaire », a déclaré Draghi.
L’ordre du jour à Strasbourg
Après le chef de l’Etat Sergio Mattarella donc, le Premier ministre Mario Draghi a également décidé de s’envoler pour Strasbourg. C’est la première fois qu’en tant que Premier ministre, il s’exprime devant les 705 députés de la plénière lors du débat intitulé « C’est l’Europe ». Après avoir parlé, il écoutera les interventions des chefs de groupe puis fera une réplique. Avant de partir pour Rome, peut-être vers l’heure du déjeuner, le premier ministre devrait rencontrer les eurodéputés italiens.
Le précédent de Mattarella au Parlement européen
Fin avril, l’invité d’honneur de la session de printemps de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, précisément depuis Strasbourg, le président de la République Mattarella avait fortement indiqué le chemin de la paix : le temps du dialogue et non des répétitions de force, de l’esprit d’Helsinki, pas de celui de Yalta.