Dos et genoux surchargés : les transporteurs de valises de Schiphol poursuivent les employeurs en justice

Le syndicat FNV va en justice au nom de centaines de porteurs de valises à Schiphol, parce que les entreprises de bagages et de fret auraient exposé les employés à trop de contraintes physiques pendant des années. Selon le syndicat, de nombreux employés souffrent de maux de dos, d’épaules, de cou et de genoux. Plus de 400 employés ont tiré la sonnette d’alarme chez FNV.

La FNV a mis en place une ligne d’assistance téléphonique spéciale pour recueillir les plaintes concernant les travaux physiquement exigeants. Ce sont des employés qui travaillent à Schiphol depuis de nombreuses années et qui chargent et déchargent les valises dans les sous-sols à bagages ou dans les avions. « Les plaintes sont survenues en raison d’une combinaison de travail pénible et d’un énorme sous-effectif, ce qui a entraîné une forte pression de travail », explique le directeur de la FNV, David van de Geer.

Van De Geer: « Pendant des années, Schiphol n’a été qu’une croissance débridée, à tout prix. Littéralement sur le dos de ces employés, les coûts ont baissé et les bénéfices ont augmenté. »

La FNV veut tenir responsables les employeurs du personnel, les sociétés de manutention à Schiphol. À Schiphol, une grande partie des employés travaillent pour des entreprises engagées par Schiphol ou les compagnies aériennes.

Forte chance de gagner

Le syndicat pense qu’il a de bonnes chances de gagner un procès. « Il est clair que les employeurs sont négligents envers les employés, car ils savent que le travail est trop dur. » L’inspection du travail a également constaté cela l’année dernière. Il est alors plus facile de convaincre le tribunal que les plaintes des personnes sont dues au travail à l’aéroport. « , a déclaré l’avocate du FNV, Daphne van Doorn.



ttn-fr-55