Donnarumma, le premier de la Ligue des Champions est un bide. Et les médias français le mettent en pièces


Le capitaine de l’équipe nationale de Spalletti, protagoniste négatif contre Arsenal avec son PSG. Et pour Luis Enrique, le problème du gardien se pose à nouveau

Alexandre Grandesso

4 octobre – 14h23 -MILAN

La Ligue des Champions est de retour, les premières critiques envers Gianluigi Donnarumma sont de retour. Même si cette fois avec quelques circonstances atténuantes. Il n’en reste pas moins que le capitaine italien doit composer avec les quelques buts inscrits lors de sa première sortie européenne avec le PSG sur la pelouse d’Arsenal. Une défaite collective, avec divers accents individuels qui ne concernent pas seulement le gardien nommé au Ballon d’Or de la catégorie, et en négociations pour le renouvellement du contrat au-delà de 2026.

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Déjà après le match à l’Emirates, les bulletins des principaux médias parisiens avaient été synonymes d’un échec cuisant pour Donnarumma : 3 sur L’Equipe (notre 4, ndlr), voire 2 sur le Parisien. Tout cela malgré différents arrêts qui ont limité les dégâts. Deux réseaux où l’Italien partage les responsabilités. Avec Pacho laissant Havertz libre dans la surface sur le premier but. Avec tous ses coéquipiers sur le coup franc de Saka filtré par le mouvement étudié devant le but d’au moins quatre tireurs. Donnarumma est cependant poursuivi pour s’être manifesté tardivement sur l’attaquant et pour avoir lu tout aussi tard la trajectoire du coup franc de l’ailier.

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Pour l’Equipe, il faut aussi prendre en compte le fait qu’il soit revenu directement d’une blessure. Pourtant, après avoir fait taire les critiques la saison dernière en décrochant également le prix du meilleur gardien de Ligue 1, les Bleus semblent une nouvelle fois victime d’incertitudes récurrentes. “Donnarumma était au même niveau que ses coéquipiers” a déclaré Luis Enrique qui, rappelle L’Equipe, ne dispose pas de réelles alternatives. L’adjoint Safonov, payé 20 millions d’euros cet été, n’a pas fait preuve d’une grande personnalité lors des trois matchs où le titulaire était absent. Comme Tenas l’année dernière. Il reste toutefois à voir si la situation pourrait influencer les négociations de renouvellement. En attendant, écrit le Parisien, Donnarumma ne peut que travailler plus assidûment pour corriger les points faibles.





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