“J’ai refusé de répondre aux questions sur la base des droits et privilèges accordés à chaque citoyen en vertu de la Constitution des États-Unis”, a déclaré Trump dans son communiqué. Selon lui, il n’a pas d’autre choix à cause de ce qu’il appelle une “chasse aux sorcières” menée contre lui par les avocats, les procureurs et les médias, entre autres.
Le procureur général James veut savoir si The Trump Organization a mal cité les valeurs immobilières pour, entre autres, des allégements fiscaux et une augmentation des prêts. Elle a donc voulu interroger Trump sous serment à New York mercredi.
En plus de Trump, selon une source de Reuters, ses enfants sont Donald Trump Jr. et Ivanka Trump dans l’affaire. Les trois avaient tenté en vain de faire annuler les citations à comparaître par les tribunaux. Le rendez-vous de Trump avec James était initialement prévu pour juillet, mais a été repoussé en raison du décès de l’ex-épouse de Trump, Ivana Trump.
Trump a déjà déclaré sur son propre réseau social Truth Social qu’il estimait que “sa grande entreprise et moi sommes attaqués de toutes parts”. Le procureur général de New York estime que plus de trois ans d’enquêtes ont révélé des preuves que l’organisation Trump a déformé la valeur des actifs afin d’en tirer profit.
L’interrogatoire de Trump est intervenu quelques jours après un raid du FBI sur sa station balnéaire de Mar-a-Lago, prétendument dans le cadre d’une enquête sur des documents classifiés pris à la Maison Blanche. L’ancien président a fait part de sa méfiance face à l’enquête sur place via sa plateforme.