Verschuuren, 36 ans, a grandement bénéficié des séances avec le psychologue. « Exprimer des sentiments est un soulagement. Je me sens beaucoup plus léger. Il fallait que je profite davantage des choses qui n’ont rien à voir avec le travail. »
Verschuuren dit qu’il a longtemps vécu « pour la scène », et non pour lui-même. Par exemple, il pensait qu’il était important de conduire une voiture chère ou d’accrocher une affiche dans les abribus. « J’avais un super ego et en même temps je n’étais pas en sécurité. Un singe s’asseyait sur mon épaule et bavardait tout le temps à mon oreille. »
« Neuf choses sur dix se passent bien, mais si une chose échoue, c’est un problème bien plus grave pour moi. J’ai dû enlever les œillères de cette ambition et accorder plus d’attention à d’autres choses. »
Dans l’interview, Verschuuren parle également de l’état de santé de son père, victime d’un infarctus cérébral il y a treize ans. Il a subi des dommages permanents. « Au début, je n’avais pas réalisé que j’avais perdu mon père âgé. Mais ce qui est encore plus triste : ma mère avait perdu son mari. »