Doaa Elghobashy porte un hijab.

Doaa Elghobashy et Marwa Abdelhady portent le hijab. AOP

La joueuse égyptienne de beach-volley Doaa Elghobashy participe aux Jeux olympiques de Paris et porte un hijab, un foulard couvrant ses cheveux et son cou.

Elghobashy a déjà concouru avec le hijab il y a six ans aux Jeux olympiques de Rio et est alors entrée dans l’histoire. Elle est devenue la première joueuse de beach-volley à porter un hijab lors de sa performance aux Jeux olympiques.

Il joue à Paris Marwa Abdelhadyn avec. Elles portent toutes les deux le hijab et leur corps est entièrement couvert.

La différence avec les sœurs de course est assez grande.

– Tu ne peux pas me dire de porter un bikini, dit Elghobashy Selon Expressen.

– Le hijab fait partie de moi. Ce n’est pas comme ça pour tout le monde. Cela pourrait ne pas plaire à quelqu’un et c’est parfaitement bien. C’est la liberté, a-t-il déclaré Selon la BBC.

On lui avait déjà fait remarquer à Rio que le beach-volley ne devait se jouer qu’en bikini.

– Je ne peux pas jouer en bikini parce que je suis musulmane, avait-elle déclaré à l’époque, selon la BBC.

Critique

Marwa Abdelhady et Doaa Elghobashy ont également couvert l’intégralité de leur corps. EPA/AOP

Avant les Jeux olympiques, la France avait décidé que ses athlètes ne seraient pas autorisés à porter le hijab lors des compétitions olympiques. Cela a mis en colère l’organisation de défense des droits humains Amnesty.

Selon Amnesty, l’interdiction du hijab va à l’encontre des affirmations selon lesquelles les Jeux olympiques de Paris seraient les premiers Jeux olympiques non sexistes.

– Cela dénonce la discrimination raciste fondée sur le sexe, chercheuse sur les droits des femmes à Amnesty International Anna Bluś dit.

Le duo égyptien Elghobashy-Abdelhay s’est incliné face à l’Espagne Liliana Fernández à Steiner et À Paula Gutiérrez.

Dans le cas de Paris, on a beaucoup parlé du climat, des menaces et des opportunités sécuritaires. Jussi Saarinen



ttn-fr-49