Dernière étape pour le décret pénitentiaire, alors ce sera loi. La confiance que le gouvernement avait placée dans le décret de prison a été transmise à la Chambre, l’assemblée a donné son feu vert avec 186 oui et 127 non. Deux se sont abstenus. Le vote final est attendu ce matin sur la mesure qui a parmi ses objectifs la simplification des procédures pour accélérer la bureaucratie dans les prisons et humaniser les institutions tout en garantissant le caractère alternatif des peines dans la communauté.

Première intervention d’urgence

Pour l’exécutif, le décret baptisé « Prison sûre » par le gouvernement est une première réponse à la situation d’urgence des établissements pénitentiaires, surpeuplés et marqués en 2024 par les chiffres dramatiques des suicides au cours de ces huit premiers mois, qui n’ont jamais été aussi élevés. Alors que pour l’opposition, il s’agit de mesures « inutiles » qui n’ont aucun impact sur l’urgence.

Mafiosi et terroristes, des liens plus étroits

Au cœur de la mesure se trouve la création d’un registre communautaire qui pourra accueillir certains types de détenus – comme ceux qui restent à peine peu condamnés, les toxicomanes et les condamnés pour certains délits – qui pourront ainsi purger la peine dernière partie de leur condamnation. Augmenter le nombre d’appels téléphoniques pour ceux qui sont limités, de 4 à 6 par mois, avec une possibilité d’augmentation supplémentaire. Au lieu de cela, les mafieux et les terroristes sont resserrés : la disposition prévoit également des changements dans la discipline du régime de détention différencié du soi-disant 41 bis avec l’exclusion de l’accès aux programmes de justice réparatrice.

Embauche d’un millier de surveillants pénitentiaires

Sur le plan de la police pénitentiaire, le recrutement d’un millier d’agents et l’augmentation du nombre de directeurs de prison ont été organisés, ainsi que l’évolution de leur formation. Le décret prévoit également un report d’un an de l’entrée en vigueur du tribunal des affaires familiales. Et compte tenu de l’abolition du délit d’abus de pouvoir par le Parlement ces dernières semaines, la disposition contient également une série de délits préventifs, une sorte de « détournement de fonds par distraction », afin d’éviter certains problèmes d’interprétation concernant l’acte illicite d’appropriation de des fonds pour la distraction.

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Le projet de loi sécurité à l’hémicycle à la reprise de septembre

Entre-temps, le feu vert est arrivé pour le projet de loi sur la sécurité : les commissions des Affaires constitutionnelles et de la Justice de la Chambre ont conclu hier les votes sur les amendements présentés par les groupes aux 29 articles du projet de loi, donnant mandat aux rapporteurs, avec le texte qui arrivera donc en Classroom à la reprise de septembre. La disposition initiée par le gouvernement introduit treize nouveaux types de délits et de circonstances aggravantes. Des caméras corporelles que peuvent porter les policiers, à la loi qualifiée d’anti-Gandhi par l’opposition, qui prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un mois pour quiconque bloque seul une route ou une voie ferrée et de six mois à deux ans si le crime est commis. est commis par plusieurs personnes ensemble. Nous arrivons ensuite à la répression des mères détenues avec circonstance aggravante pour celles qui manifestent dans le but d’empêcher un ouvrage public stratégique. Et encore : des règles contre l’occupation illégale des maisons et pour la protection juridique de la police. Evidemment la répression du cannabis light, dont la vente et la transformation sont bloquées, et pour lequel une pétition a été lancée aujourd’hui par les associations. Après avoir rejeté les mesures répressives de l’opposition, avec le projet de loi sur la sécurité, le crime de révolte serait également puni dans les centres d’accueil pour migrants, le CPR.



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