Dl Pa: suppression de 300 emplois dans les ministères, 2 mille nouvelles entrées dans la police


Le décret sur l’administration publique arrivé jeudi 6 avril en conseil des ministres après la polémique sur les projets de ces derniers jours confirme pleinement les chiffres de la veille dans le recrutement de la police et des forces de l’ordre, applique un régime léger aux nouvelles entrées à les ministères tout en coupant drastiquement des ailes aux autorités locales. Lesquels voient une nouvelle fois la règle rejetée avec exclusion des frais de renouvellement des contrats des plafonds de dépenses pour les nouvelles entrées : le texte était entré dans les brouillons, mais comme cela s’était produit lors des tentatives précédentes il a disparu de la version finale en cours d’examen par le gouvernement. Dans les Régions et collectivités territoriales, la réouverture pour les postes de deux ans rémunérés aux retraités tombe également, disparue en même temps que la possibilité pour le Premier ministre et pour les ministères de maintenir en fonction les secrétaires généraux et les cadres supérieurs.

Fortes greffes pour l’autorité portuaire et la garde côtière

Filer ici et couper là, en attendant le bilan définitif qui ne peut être dressé qu’avec le texte tamponné, le décret met sur la table 3 025 embauches, soit environ 2 000 (1 968 selon le dernier tableau) entre la Police et les autres forces de sécurité. Les liens entre l’Autorité portuaire et la Garde côtière sont particulièrement forts (390 embauches depuis 2024, souligne le ministère des Infrastructures dirigé par le leader de la Ligue du Nord Matteo Salvini) impliqués dans les débarquements de migrants, tandis que la carrière des médecins se structure dans la police pénitentiaire (102) .

Les ministères perdent 300 embauches

Par rapport aux tableaux des derniers jours, les ministères ont en revanche perdu environ 300 des 1.375 embauches sur lesquelles le débat avait éclaté ces derniers jours. Le pion est payé notamment par le ministère du Travail, qui se voit attribuer des postes de 50 fonctionnaires au lieu des 350 inscrits dans les textes précédents. Pour les autres, en revanche, le décret d’hier offre surtout des confirmations, partant des 300 embauches supplémentaires destinées au Viminale jusqu’à 141 entrées pour le ministère du Tourisme (parmi ceux-ci également 4 cadres de second rang et deux, au lieu des trois initialement prévus , première bande). D’autre part, l’unité de mission pour « l’attraction et la libération des investissements » est née au sein du ministère Made in Italy, qui s’est vu confier la tâche ambitieuse de débureaucratiser les procédures d’attraction de nouveaux capitaux en Italie. Le fonds de 5 millions pour rétablir le service du centre de contacts « 1500 » géré par Almaviva Contact jusqu’au 31 décembre a également été confirmé.

Commissaire de Formez

Parmi les confirmations figure ensuite la mise en service de Formez, qui provoque la caducité du conseil d’administration et la présidence confiée par la ministre de l’AP Fabiana Dadone (M5s) à Alberto Bonisoli, ancien ministre de la culture du gouvernement Conte-1. L’association qui s’occupe du recrutement et de la formation des fonctionnaires sera dirigée par le chef du département de la fonction publique, qui devra réécrire le statut avant d’ouvrir la voie à de nouvelles instances.

Le piège de Palazzo Chigi et du ministère de l’Économie, en revanche, semble avoir eu un effet plus profond sur le possible renforcement des autorités locales, même si elles sont considérées comme le front le plus critique dans la mise en œuvre du Pnrr. Mais il ne semble pas avoir égratigné la dérogation qui permet aux élus locaux d’obtenir des contrats rémunérés sur le personnel de leurs collègues.



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