Djokovic sans regret : "J’aurais aimé jouer aux USA, mais je ne renie pas mes choix"

Après avoir perdu le numéro 1 aux mains d’Alcaraz, Nole regarde vers l’avenir : « J’ai appris que les regrets vous font vivre dans le passé, et je ne veux pas »

Il ne regrette rien, Novak Djokovic. Restant fidèle à ce qu’il a toujours dit et a toujours été, le Serbe dans une interview à CNN réalisée à Dubaï, où il s’entraîne, a redit qu’il n’avait aucun regret d’avoir choisi de ne pas se faire vacciner contre le Covid-19 qui l’a empêché l’an dernier l’empêche de disputer deux chelems sur quatre (en Australie et aux États-Unis) et qui l’empêche d’ailleurs encore aujourd’hui d’entrer aux États-Unis. Un choix qui lui a coûté sa participation à Indian Wells et à Miami et aussi le numéro un mondial, lui arraché par Carlos Alcaraz avec sa victoire en Californie dimanche face à Daniil Medvedev. « Non, je n’ai aucun regret », a déclaré Djokovic dans une interview avec Becky Anderson. « J’ai appris dans ma vie que les regrets vous retiennent et vous font vivre dans le passé. Et je ne veux pas. En même temps, je ne veux pas trop vivre dans le futur. Je veux être ici, dans le présent, et penser à l’avenir afin d’en créer un meilleur. J’ai fait mes choix, ça va.

Sur Alcaraz

Le Serbe a tenu à féliciter Alcaraz, qu’il considère comme « un jeune homme vraiment incroyable, c’est un plaisir de rivaliser avec lui ». Dans l’interview, Djokovic a ensuite admis qu’il n’aimait pas non plus vivre à l’âge d’or, avec Rafael Nadal et Roger Federer. « Au début, j’étais ennuyé de devoir toujours me comparer à eux deux – explique le 22 fois vainqueur du Grand Chelem -. Puis j’ai réalisé que c’était de la chance. Ils m’ont rendu plus fort, à la fois mentalement et physiquement, mon jeu s’est amélioré grâce à tous ces matchs que nous avons joués les uns contre les autres. Et aussi grâce aux défaites avec eux, j’ai beaucoup grandi ».



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