Djokovic implacable : Varillas débordé, Nole en quarts de finale dans moins de deux heures

Le Serbe bat le Péruvien 6-3 6-2 6-2 dans ce qui n’était guère plus qu’une séance d’entraînement : pour lui désormais le défi à Khachanov, seizième quart de finale à Roland Garros. C’est la chasse au numéro 14 en demi-finale de sa carrière…

Novak Djokovic n’a jamais été enclin à laisser les contes de fées de ses rivaux se poursuivre, détruisant souvent les rêves de ceux qui espéraient le battre pour s’offrir un jour de gloire. Le bon Juan Pablo Varillas n’a pas fait exception, un Péruvien de 27 ans, numéro 94 mondial, qui affrontait pour la première fois une deuxième semaine de chelem. Le dernier joueur de tennis de son pays à avoir atteint les huitièmes de finale d’un tournoi du Grand Chelem était Jaime Yzaga, qui en 1994 s’est hissé jusqu’aux huitièmes de finale à Paris et jusqu’aux quarts de finale à l’US Open. Le dernier Péruvien à s’être qualifié pour le troisième tour à Paris était Luis Horna en 2005.

le match

Varillas, que les Italiens connaissent pour avoir battu Lorenzo Musetti à Buenos Aires cette année, a tout donné, mais à la fin une tape dans le dos, une poignée de main et un 6-3 6-2 6-2 qui pour Djokovic signifiait plus formation qu’autre chose. Prévisible : même sans être le Nole mortel sur terre que l’on a connu dans sa carrière, la différence entre les deux était vraiment de trop et à ce niveau même les miracles ne suffisent pas. Pour Varillas un excellent tournoi et la satisfaction d’avoir battu le numéro 14 mondial Hubert Hurkacz, tandis que pour Djokovic maintenant les choses commencent à devenir sérieuses. Quelques chiffres, en attendant, qui dans le cas du Serbe sont toujours extraordinaires : seizième quart de finale à Roland Garros, le 55e de sa carrière, pour la quatorzième année consécutive il est au moins en quart de finale sur la terre battue parisienne et cherchera, face à Karen Khachanov, sa 14e demi-finale en chelem rouge. Si ces chiffres ne sont pas impressionnants… Stefanos Tsitsipas et l’Autrichien Ofner étaient sur le terrain plus tard.



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