Djir-Sarai (FDP) appelle à la fin du processus d’adhésion de la Turquie à l’UE


BERLIN (Dow Jones)–Après la victoire électorale du président Recep Tayyip Erdogan, le FDP demande que le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE soit déclaré un échec. « Il faut mettre fin au processus d’adhésion à l’UE », a déclaré le secrétaire général du FDP, Bijan Djir-Sarai, au réseau éditorial Allemagne (RND). « Ce gouvernement turc est à des années-lumière de l’Europe. » Le pays est sur une trajectoire autoritaire depuis des années. « Les droits de l’homme et les droits civils sont systématiquement restreints et la situation économique est déplorable. Ce cours va continuer. » Le comportement électoral de certains Turcs en Allemagne est également décevant. Il laisse derrière lui « de nombreuses questions d’intégration politique ».

Le président de la commission des affaires étrangères, Michael Roth (SPD), a également émis des doutes clairs sur le processus d’adhésion à l’UE : « Après que la Turquie se soit à nouveau prononcée en faveur d’Erdogan, elle doit clarifier si elle est sérieusement prête à prendre des mesures concrètes vers l’UE encore. », a déclaré Roth au RND. Erdogan doit également renoncer à son veto contre l’adhésion de la Suède à l’OTAN avant le sommet de l’OTAN en juillet. Pour rester au Conseil de l’Europe, la Turquie doit remplir ses obligations conventionnelles. Cela comprend « enfin la mise en œuvre des arrêts de la Cour européenne de justice ». Entre autres, le militant des droits humains Osman Kavala doit être libéré.

Le porte-parole de la politique étrangère des Verts au Bundestag, Jürgen Trittin, s’est opposé à un retrait du processus d’adhésion. « La Turquie n’est pas Erdogan, les élections l’ont également montré », a déclaré Trittin au RND. « Le processus d’adhésion est suspendu depuis des années. Y mettre fin ne changerait rien de facto, mais ferait le jeu d’Erdogan. » Afin de transmettre une position claire de l’UE à Erdogan, Trittin a évoqué des exigences plus strictes pour les investissements de l’UE : « La Turquie dépend des investissements de l’UE. Ceux-ci doivent être liés plus qu’auparavant aux conditions relatives à l’État de droit et aux droits de l’homme. . »

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DJG/cln

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Le Syndicat a demandé au gouvernement fédéral de prendre une position claire. « Nous attendons qu’elle présente maintenant son offre de coopération et ses attentes envers la Turquie. Les espoirs d’un rapprochement avec l’Europe se sont évanouis. Mais la Turquie reste un partenaire stratégique important.

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29 mai 2023 18h00 HE (22h00 GMT)



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