Les faits se sont produits il y a cinq ans, le samedi 7 juillet 2018, chez le bijoutier Moens à Oostakker. Deux suspects sont entrés dans le commerce vers midi. Selon l’enquête, ils étaient armés d’une arme de poing et d’une kalachnikov et ont emporté des bijoux. Ils ont pris la fuite en mobylette, mais le bijoutier les a poursuivis avec une arme à feu. Il a tiré quatre fois sur les voleurs, un suspect n’a pas survécu.
L’autre suspect a réussi à s’enfuir, mais a été rattrapé peu après les faits. Il a été condamné à huit ans de prison début 2021.
L’enquête sur le bijoutier a traîné plus longtemps, mais finalement la chambre du conseil de Gand a décidé en juin 2022 d’exclure le bijoutier des poursuites pour homicide involontaire. Le ministère public et les parties civiles ont fait appel contre cela, de sorte que l’AI a dû statuer sur l’affaire. Il a décidé à la fin de l’année dernière que l’homme avait été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire provoqué.
C’est aussi la qualification retenue par le tribunal, qui a jugé lundi qu’il n’y avait pas de coercition irrésistible ou de légitime défense. “En raison de l’émotion du vol brutalement violent, son libre arbitre a été altéré, mais pas complètement désactivé”, indique le verdict.