Willem P., 55 ans, de Kampen, a menti sous serment en tant que témoin clé dans l’affaire du meurtre de la piscine. P. doit purger une peine d’un an et demi de prison pour cela
Neuf mois de prison avaient été requis. Cela ne rend pas justice à la gravité de l’affaire, estime le juge. Le juge prend au sérieux le fait que Willem P., en tant que témoin clé dans une affaire de meurtre, n’a pas menti une, mais deux fois. Il a également maintenu cela pendant longtemps. Jusqu’à l’audience de la chambre multi-juges, précise le juge de presse Marcel Wolters. Le juge estime que P. a porté atteinte à « l’établissement de la vérité dans l’État de droit » par ses mensonges.
P. a menti au juge d’instruction en décembre 2020 sur l’authenticité des SMS qu’il avait soumis au parquet quelques années plus tôt. Les messages devraient montrer que Marcel H. (41 ans) de Nieuw-Roden était à l’origine du meurtre de Jan Elzinga en 2012. Elzinga a été abattue devant l’entrée de la piscine de Marum.
Marcel H. était à l’époque le beau-frère d’Elzinga. Lui, sa mère et sa sœur, qui était la compagne d’Elzinga en 2012, ont été arrêtés en juillet 2021 en tant que responsables de l’affaire du meurtre. P. a reçu une lourde réduction de pénalité en 2019, entre autres pour la révélation dans les SMS. Il fut bientôt autorisé à continuer à vivre en homme libre.
P. a répété son mensonge sous serment lors de l’audience contre la belle-famille en février 2022. Au cours du même procès, P. a quand même dû venir chez le médecin avec de l’eau : avait-il menti sur les SMS ? Il s’est avéré que ces messages ne correspondaient pas à une conversation en cellule avec Marcel H., qui aurait fait des aveux sur le meurtre. Les messages étaient faux.
Les réponses n’ont pas été envoyées par Marcel H., mais le beau-frère aujourd’hui décédé de P. était derrière les commandes. Pourtant, en décembre, le tribunal de Groningen a vu suffisamment de preuves pour condamner les beaux-parents à 20 ans de prison. Un appel contre cette décision est actuellement pendant devant le tribunal de Leeuwarden.
Les dommages et intérêts de près de 400 000 € réclamés par les trois membres de la famille n’ont pas été accordés. Les messages dans lesquels un mensonge n’était finalement pas utilisé comme preuve, car il était alors établi qu’ils n’étaient pas réels. Et n’a donc eu aucune influence sur la phrase finale. P. peut encore faire appel de ce jugement.