Dix enquêtes sur les agissements de la police et de la gendarmerie en France après la mort de Nahel


Mise à jourL’inspection de police française IGPN et son homologue de gendarmerie, l’IGGN, ont ouvert 10 enquêtes sur les violences qui ont suivi la mort de Nahel lors d’un contrôle routier, a annoncé mercredi le gouvernement.

L’une des enquêtes de la ‘police des gendarmes’ concerne un jeune homme plongé dans le coma après avoir été grièvement blessé à la tête à Mont-Saint-Martin, dans l’est de la France, où s’est produit le Raid d’élite de la police le 30 juin.

Une autre enquête, menée par l’IGPN et la police judiciaire, concerne la mort d’un homme de 27 ans dans la nuit de samedi à dimanche à Marseille, qui, selon le parquet, aurait été touché par un projectile d’un Flash -Arme à balle. C’est une arme qui est principalement utilisée pour tirer des balles en caoutchouc.

Depuis le déclenchement des violences le 27 juin, 3.505 personnes ont été interpellées, dont 1.373 à Paris et sa périphérie, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Le plus jeune détenu avait 11 ans, le plus âgé 59 ans, selon le ministre.

Au total, 12 031 véhicules ont été incendiés et 2 508 bâtiments, dont 273 appartenaient à la police, et 105 mairies ont été incendiés ou autrement endommagés. En outre, 168 écoles ont été la cible d’attaques.

Image d’illustration. gendarmes français. © ANP/EPA

Les forces armées enquêtent sur une éventuelle « aide » des marines dans la lutte contre les émeutiers en Bretagne

Les forces armées françaises ont lancé une enquête sur un groupe de plus de trente personnes masquées qui, selon des témoins oculaires, ont aidé la police contre des émeutiers et des pillards le week-end dernier dans le port breton de Lorient. Les individus masqués se sont battus avec des émeutiers dans le centre-ville et auraient également appréhendé des pillards par eux-mêmes, selon les médias français.

Selon les médias locaux, le maire, Fabrice Loher, a assuré aux habitants qu’aucune milice n’a été déployée du côté de la police dans la ville. Mais la police, la municipalité et le ministère de la Défense sont préoccupés par les incidents. Environ 4 000 militaires sont stationnés à Lorient.

La plupart des assistants de police masqués auraient été des soldats des unités navales de Lorient. L’un des hommes de la marine lui-même l’a dit à un journal régional. « Plusieurs unités ont été impliquées, et nous sommes fiers, nous le referions si nécessaire. Si vous mettez le feu à tout, vous devez vous attendre à une réaction. Un autre homme dit au journal local « Ouest France » « Qui sommes-nous ? Je ne peux pas dire cela, mais je peux vous dire que nous sommes du bon côté. Selon le journal, les personnes masquées se connaissent et, selon les participants eux-mêmes, l’initiative de traquer les émeutiers a démarré « spontanément ».

Marines en tant que « personne privée »

La Force maritime des marines et commandos (Forfusco), dont le siège est à Lorient, s’est empressée de dire que la direction « n’est pas connue que des membres aient pris part à ce genre d’action, car tout le monde sait que l’ordre public n’est pas la tâche de la forces armées, y compris Forfusco, est ». Mais peu de temps après, une porte-parole a déclaré que s’il est possible que les Marines aient participé à de telles actions en tant que particuliers, aucune unité n’est directement impliquée.



REGARDER. Les partisans de l’extrême droite se battent avec des battes de baseball



ttn-fr-3