L’équipe italienne remporte les 3 points face aux Serbes et s’envole à la première place du classement (à égalité de points avec Genk et Ferencvaros). Le match s’est immédiatement dégradé grâce au doublé de Beltran dans les 10 premières minutes.

par notre correspondant Matteo Dalla Vite

-FLORENCE

Et le voilà, Lucas Beltran : attendu jusqu’à aujourd’hui, voire critiqué, en quête de bonheur, mais immédiatement intérieur et décisif dans la victoire facile contre Cukaricki, facile aussi parce que c’est lui qui trouve deux frappes éclair immédiates capables de vaincre l’équipe serbe et d’augmenter votre estime de soi. Italiano avait parié sur lui : titulaire, maintenant c’est à votre tour. En l’espace de quatre minutes à l’aube du match, l’avant-centre argentin a construit le premier but puis a réalisé une magie sur le deuxième, une véritable intuition avec un lob accroché sur un gardien errant. Ensuite, la Viola s’est écartée en finale 6-0 avec Ikoné, Sottil, Quarta et Lopez : une sortie. Ainsi, compte tenu également du résultat de l’autre match du Groupe (Genk-Ferencvaros 0-0), Viola se met en mesure de se rendre en Serbie début novembre avec la possibilité d’ajuster définitivement son classement : trois équipes dans le mène avec 5 points, commençons par là.

BUM BUM BELTRAN

Devant 15 000 spectateurs, l’Italien – qui met Terracciano dans les buts – change de sept par rapport à la défaite à domicile contre Empoli, donc avec Nico Gonzalez initialement sur le banc et compte tenu des blessés Biraghi et Bonaventura. Cukaricki joue avec le 4-2-3-1 formé par Ivanovic, Adelunij et Nikcevic avec Stankovic comme attaquant et suit la devise de son entraîneur Matic, pour aborder le match sans aucune crainte. Et en effet, dès la 2ème minute, la première conclusion est venue des Serbes avec Nikcevic terminant en puissance mais haut sur la gauche de Terracciano. Kayode se blesse presque immédiatement, essaie de serrer les dents mais doit quitter le terrain (à Comuzzo) ; Pendant ce temps, la Fiorentina prend l’avantage : c’est la 6ème minute, sur un long lancer de Ranieri, Beltran sprinte au bord du hors-jeu, se glisse dans la surface, échappe à deux défenseurs et le place à la gauche de Betic pour son premier but de la saison avec le maillot de la Fiorentina. C’est assez? Pas du tout : le 2-0 est d’une rare beauté car l’Argentin lui-même récupère un autre long lancer à la 10ème minute (cette fois de Quarta) et n’attend aucun rebond, il voit le gardien adverse libéré de la ligne de but et au vol, il s’exalte dans un lob qui met immédiatement les choses au clair. La Fiorentina dominante. Avec Beltran qui, suivant l’exemple de Barak, s’est également payé le luxe de toucher la barre transversale du but serbe. Un cyclone violet.

EN 10

Qui frappe pour la troisième fois à la 28ème minute : action manœuvrée et crédible, le ballon arrive dans la zone arrière à Ikonè qui – après avoir raboté Subotic – est libre de placer le ballon impeccablement dans le « sept » du but de Belic avec un tir qui pratiquement commence à la limite de la zone. Trois à zéro et c’est un trio qui n’a pas de discussion : la Fiorentina « retravaillée » est trop forte et Cukaricki est trop faible, capable de bonnes manœuvres mais jamais capable de faire le bon choix dans la phase finale. De plus, à la 37ème minute, Subotic reçoit un carton rouge pour une faute violente sur Beltran même à hauteur du milieu de terrain de la Viola : l’arbitre donne d’abord le jaune puis est appelé au VAR et, sans hésitation, laisse Cukaricki avec 10 hommes. La Fiorentina contrôle la situation, encore plus à la 38e minute ou lorsque la supériorité numérique se fait sentir.

EXCURSION

Au début de la seconde mi-temps, Italiano met Pierozzi à la place de Parisi tandis que Matic en change trois, enlevant également l’avant-centre Adetunji qui, même s’il n’a pas frappé vers le but, est le seul qui en première mi-temps a donné plus de sens à l’offensive des Serbes. manœuvre. Cukaricki se crée immédiatement une occasion avec Cvetkovic (né en 2007, tir large à la 5ème minute) mais en général, l’équipe serbe a une attitude « à fond » compte tenu du déficit après la première mi-temps. Italiano offre ensuite la « standing ovation » à Beltran et fait entrer Nzola à la recherche de son deuxième but sous le maillot violet. Sottil pour Ikoné est également inclus. Puis, à la 21e minute, la Fiorentina ne s’est pas arrêtée : un premier coup franc des vingt-cinq mètres et Sottil a encore fait plier le gardien serbe, maladroit sur l’occasion. Pour la Fiorentina, à 4-0, Infantino est également entré en jeu et le reste du match a montré des buts de Quarta (tir sous le but de Ndiyae dès son entrée) et de Lopez qui a finalement pris l’initiative et a battu Belic, qui était perpétuellement mal positionné. Désormais, tout est en jeu : le classement (la Fiorentina à égalité avec Genk et Ferencvaros) est bien meilleur.





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