Districts – le gouvernement fédéral prévoit 138,9 milliards d’euros de nouvelle dette en 2022


– par Holger Hansen

Berlin (Reuters) – Principalement en raison de la guerre en Ukraine, le gouvernement fédéral veut s’endetter cette année de près de 40 milliards d’euros de plus que prévu il y a un peu plus d’un mois.

Le budget supplémentaire annoncé par le ministre fédéral des Finances Christian Lindner (FDP) prévoit de nouveaux prêts de 39,2 milliards d’euros, a annoncé lundi le ministère des Finances. Avec le projet de budget de base présenté en mars, l’emprunt net prévu pour 2022 s’élève à environ 138,9 milliards d’euros. Le budget supplémentaire est essentiellement destiné à amortir les effets de la guerre en Ukraine. Le cabinet devrait approuver le projet mercredi.

Pour la troisième année consécutive, le Bundestag doit passer outre le frein à l’endettement de la Loi fondamentale pour le niveau élevé de nouvelles dettes. En outre, il y a la création d’un fonds spécial financé par la dette de la Bundeswehr d’un montant de 100 milliards d’euros. Cependant, cela ne devrait pas être comptabilisé dans les nouveaux emprunts et le frein à l’endettement. Sur une période d’environ cinq ans, il est destiné à aider l’Allemagne à atteindre l’objectif de l’OTAN de consacrer 2 % de sa production économique à la défense. Si le quota sera déjà atteint cette année, cela dépend si les projets d’approvisionnement sont prêts pour une décision.

Outre les coûts de suivi de la guerre en Ukraine, le budget supplémentaire prévoit également 13,7 milliards d’euros à titre de précaution pour d’autres charges budgétaires prévisibles, telles que celles causées par la pandémie de corona et l’évolution des conditions économiques. Le ministère a déclaré que « le bord de la couture n’était pas cousu sur le bord extérieur du tissu ».

AUCUNE BAISSE DE RECETTES FISCALES PREVUE

Le ministère ne s’attend pas à une chute des recettes fiscales, bien que le ministre de l’Économie Robert Habeck (Verts) dans ses prévisions de printemps mercredi, selon les informations de Reuters, réduise les attentes de croissance pour l’année en cours de 3,6 à 2,2 %. L’inflation élevée prévue de 6,1 % maintiendra les impôts à flot. L’estimation fiscale officielle ne sera pas disponible avant mai.

Selon celle-ci, les coûts de la guerre en Ukraine comprennent une aide d’environ cinq milliards d’euros pour les entreprises souffrant de la hausse drastique des prix de l’énergie. Le deuxième paquet de secours énergétique convenu par la coalition peut également être trouvé. Celui-ci prévoit entre autres une réduction temporaire de la taxe sur les prix des carburants, une indemnité forfaitaire sur le prix de l’énergie de 300 euros pour les contribuables et un abonnement mensuel de neuf euros pour les transports publics locaux.

Les États fédéraux doivent être indemnisés avec 2,5 milliards d’euros de fonds de régionalisation pour le billet temporaire de neuf euros. La part de la Confédération dans le manque à gagner du forfait énergétique a été estimée à 4,7 milliards d’euros. Les États fédéraux recevront deux milliards d’euros pour les frais de logement et d’intégration des réfugiés d’Ukraine. Le ministère fédéral des Affaires étrangères et le ministère du Développement recevront 1,45 milliard d’euros supplémentaires pour l’aide humanitaire à l’étranger. Selon les informations, l’aide dite de revalorisation de deux milliards d’euros pour l’aide militaire aux pays partenaires – dont l’Ukraine notamment – et un milliard d’euros supplémentaires pour la création d’une réserve de gaz sont également pris en compte dans le projet.



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