Directeur de tournée Prudhomme : "La tournée porte sur l’amitié européenne"


« D’une certaine manière, la tournée est de retour »

Compte tenu du changement climatique, avez-vous dû convaincre pour amener la tournée au Danemark ? Après tout, l’entourage de la tournée doit voyager beaucoup plus, puis vole du Danemark vers la France.

Prud’homme : La protection du climat est un enjeu important. Nous sommes à Copenhague parce que c’est la première ville cyclable au monde. Ce qui est très important pour nous dans ce débat, c’est d’apprendre aux gens à mieux se comporter par rapport au climat. Et j’ai bien peur que ce soit plus facile au Danemark qu’en France.

La pandémie corona n’est pas encore terminée, mais cette année, les fans pourront revenir en plus grand nombre. Quelle était l’ampleur du problème, quelle est-elle maintenant ?

Prud’homme : la Tour de FranceVoici les Champions, mais aussi les nombreux spectateurs. La tournée est le sourire sur les visages des fans. Avec la pandémie, vous ne pouviez pas arborer ce sourire sur votre visage. Bien sûr, ça va être beaucoup mieux cette fois car ce sera le Tour tel que nous le connaissons à nouveau. Le Tour est au Danemark pour la première fois, mais d’une certaine manière, il est de retour – avec tout le monde en cours de route.

Le Tour est de retour avec un grand favori – Tadej Pogacar. Dominera-t-il à nouveau la course ?

Prud’homme : Bien sûr, c’est le grand favori, mais on ne sait jamais ce qui va se passer en tournée. Par exemple ici au Danemark – nous attendons le vent (rires).

Les performances de Pogacar suscitent toujours des doutes. Comment évaluez-vous cela ?

Prud’homme : C’est le patron de la tournée – c’est toujours pareil, tu sais. Pogacar est évidemment très talentueux. Il est encore si jeune et a déjà remporté le Tour deux fois. Eddy Merckx, le plus grand coureur de l’histoire, n’avait jamais participé au Tour à cet âge. Pogacar était très bon à 19 ans, à 22 ans mais on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve.



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