Dilan Yesilgöz, chef du parti VVD, en campagne à Amersfoort : « L’agenda est chargé »

Tout comme la chef du parti VVD, Dilan Yesilgöz, n’exclut toujours pas totalement le PVV pour une coalition, elle garde soigneusement ouverte, samedi matin, la possibilité d’entamer un débat en tête-à-tête avec Pieter Omtzigt du NSC. «Mais seulement», dit-elle lors d’une campagne à Amersfoort, «s’il reste encore des pistes ouvertes. Mon agenda est chargé. La réponse semble être : nous ne faisons pas cela.

À Deventer, lors d’une conférence, l’Omtzigt avait déclaré vendredi soir qu’il lui avait demandé un débat similaire à celui qu’il avait eu auparavant avec Frans Timmermans de GroenLinks-PvdA : une heure avec eux deux sur scène, cette fois sur la sécurité sociale. On entend dire autour de Yesilgöz que ce n’est pas Pieter Omtzigt, en ce qui concerne le VVD, qui détermine les règles de cette campagne. Yesilgöz affirme qu’Omtzigt aurait été le bienvenu au débat radiophonique des chefs du parti vendredi soir, où les autres dirigeants du parti étaient présents. Omtzigt a ensuite donné sa conférence à Deventer. Et elle a dit qu’ils se verraient dimanche soir : dans le débat de RTL. « Organisé par des journalistes indépendants. » Pas par deux partis eux-mêmes.

Dilan Yesilgöz a amené son mari René et son chien avec elle à Amersfoort. « Hé, voici les boutons », crie Yesilgöz au marché aux cochons, avant d’entrer dans la rue commerçante avec ses dépliants. « René, où es-tu ? René choisit Dilan.

Informé à l’avance
Après une réunion du VVD à Woerden il y a deux semaines, Yesilgöz était également descendu dans la rue, très brièvement. Elle est ensuite allée discuter, entourée de caméras, avec deux jeunes qui se sont avérés être des membres du VVD et qui distribuaient des tracts pour leur fête. Ils étaient déjà prêts pour cette scène. Selon le VVD, il s’agissait d’un malentendu et cela n’aurait pas dû se produire ainsi. A Amersfoort, ont déclaré samedi les membres du VVD, seuls les entrepreneurs avec lesquels Yesilgöz s’entretiendrait avaient été informés à l’avance. Comme par exemple l’ancien journaliste Dirk-Jan Stip de Coffee Corazon dans la Krommestraat.

Il affirme que le parti ne savait pas qu’il votait pour le VVD. «On ne me l’a pas demandé et ils ne pouvaient pas le savoir : j’ai voté pour le PvdA toute ma vie, mais j’ai maintenant changé de parti. Par gratitude. Selon Stip, les entrepreneurs ont été très bien pris en charge pendant la période corona. Il ne sait pas encore s’il continuera désormais à voter pour le VVD. « S’ils veulent gouverner avec le FVD, certainement pas. » Et le PVV ? Dirk-Jan Stip hésite. « Tu devrais parler à tout le monde. Mais pour moi, l’État de droit est la chose la plus importante.»

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