Difficile de ne pas être convaincu par l’expression irrésistible d’un chiot ou d’un chaton. Difficile de ne pas l’adopter instinctivement. Et même si cela peut paraître peu romantique, avant d’accueillir un compagnon à quatre pattes chez vous, il est préférable d’évaluer ses caractéristiques éthologiques et morphologiques ainsi que la famille et la maison où il vivra. Et puis : à quel âge vaut-il mieux adopter ? Et quand est-il temps de le socialiser ? Conseils d’experts


Dau choix de chiot au préparation de la maison et de la famille qui l’accueillera. Des premières vaccinations aux erreurs les plus courantes que nous commettons de bonne foi pour le chouchouter. Giuliano Pellegrini, directeur sanitaire de la clinique Ca’ Zampa de Milan Portello et Milan Montenero Il nous prend par la main dans la grande aventure de l’adoption d’un chien ou d’un chat.

Chiens, chats et enfants : 10 bonnes raisons d'adopter un chiot

Adopter un chiot (chien ou chat), 7 conseils pour bien choisir

Poussées par l’enthousiasme suscité par la décision prise (« adoptons un chiot ! »), de nombreuses familles agissent de manière impulsive et se laissent conquérir au premier choc, voire se laissent influencer par les races de chiens à la mode, les plus appréciées des célébrités. Rien ne pourrait être plus faux. Voyons pourquoi.

1. Faites attention à la taille du chiot… lorsqu’il deviendra adulte

Certains choix, par exemple, naissent mal. « Accueillir un bouvier des Pyrénées dans un appartement de 40 mètres carrés ne peut pas fonctionner. Ce n’est que le prologue d’un abandon », explique le Docteur Pellegrini. Qu’il s’agisse d’un animal de race pure ou issu d’un élevage, les caractéristiques morphologiques doivent être prises en compte avant de penser à l’introduire dans un environnement domestique.

Le chien qui arrive du refuge est un mélange de races, peut-être pas facile à identifier. Ça vaut la peine d’en faire un visite vétérinaire approfondie pour essayer de répondre au moins à la question de la taille. Deviendra-t-il un chien de taille moyenne ou grande ? Ou, en d’autres termes, est-ce pour nous ou pas ?

2. Prédisposition génétique à certaines maladies

Si vous choisissez un chien de race pure, c’est un peu plus facile. L’éleveur, en plus de donner des informations sur l’aptitude et la taille qu’aura le chien à l’âge adulte, doit informer également sur les pathologies congénitales héréditaires. En effet, certaines races présentent des prédispositions importantes à certaines pathologies. Par exemple, Berger allemand, Retrievers, Rottweilers, Dogue de Bordeaux et Cane Corsos peuvent souffrir de dysplasie de la hanche. Alors que dans la race cavalier roi Charles Spaniel il existe une incidence particulièrement élevée d’endocardiose mitrale, une maladie dégénérative qui provoque une insuffisance cardiaque grave. Le Cavalier King Spaniel et le Dalmatien font partie des races les plus sujettes à la syringomyélie, une pathologie neurologique. Mais aussi le Bulldog français Il faut être prudent et interroger l’éleveur sur la sélection qu’il a effectuée.

3. Le bon âge pour adopter un chiot

Mieux vaut introduire l’animal dans la maison au bon âge, vers 3 mois, lorsqu’ils ont déjà reçu l’empreinte maternelle. Ce n’est pas seulement bon pour leur croissance et leur bien-être, mais aussi pour le propriétaire. Les chiots retirés trop tôt à leur mère ont un caractère plus difficile et ont plus de mal à se soumettre aux règles. Les faire passer plus de temps avec leur mère, qui est plus stricte que nous, les humains, leur apprend à être disciplinés.

Avant d’introduire l’animal dans la maison, le foyer et la famille doivent être préparés. Sa présence au foyer apportera de grands bénéfices à chacun, et en particulier aux enfants, tant d’un point de vue pédagogique que relationnel et pour le système immunitaire des plus petits, qui vivent en contact étroit avec lui et ses bactéries. Le contact avec les animaux stimule le microbiome intestinal. Bien sûr, vous devez avoir une approche One Health en la matière : La santé homme-animal est unique, le bien-être du chien est également fondamental pour le bien-être humain.

Giuliano Pellegrini, directeur sanitaire de la clinique Ca’ Zampa de Milan Portello et Milan Montenero (bureau de presse de Ca’ Zampa).

4. Préparez la maison, de la niche au bac à litière

L’environnement familial doit également être préparé : ils doivent disposer de leur propre espace, avec une niche, une gamelle et quelques jouets. Dans une première phase le problème des excréments elle peut être surmontée grâce à l’utilisation de traverses et de produits ad hoc pour les inciter à jeter leurs déchets là et pas ailleurs. Après le premier cycle de vaccinations, vous pouvez procéder à des promenades en plein air.

Dans le cas du chat, il devra apprendre l’utilisation du bac à litière, qui doit toujours être propre et à votre disposition. Plus qu’un chien, il est sensible au stress : on nous a dit que c’est un animal indépendant, mais il est très sensible. Le chiot nouvellement arrivé, séparé de ses frères et sœurs, peut pleurer et miauler. Il faut d’abord s’assurer, lors d’une visite vétérinaire, qu’il n’a aucun mal physique. Une fois cette possibilité évitée, vous pouvez essayer de rendre son espace plus confortable, en l’équipant de jouets et de griffoirs, mais aussi d’un vieux réveil bruyant : le tic-tac peut lui rappeler le cœur de sa mère et le consoler. La phase la plus difficile ne devrait en aucun cas durer plus d’une semaine.

5. Promenades et socialisation chez les chiens et les chats

Le chien doit être amené marcher au moins trois fois par jour. Et il est très important de commencer immédiatement, dès que les vaccinations sont terminées : le socialisation précoce il est en effet indispensable que le chiot se familiarise avec l’existence des autres animaux. Sinon, il pourrait ne plus l’accepter.

En règle générale, le chat d’intérieur reste dans l’appartement et n’entre pas en contact avec d’autres animaux. Cela ne veut pas dire qu’il est nécessairement un solitaire, bien au contraire. Le chat qui est toujours seul a tendance à beaucoup dormir et à s’ennuyer. Dans la mesure du possible, il est suggéré de accueillez deux chats chez vous en même temps: une fois la phase initiale passée, le désordre est le même.

Un chat en laisse ?

Aujourd’hui encore, de nombreux chats sont amenés marcher en laisse comme s’ils étaient des chiens. Cela peut être fait, mais vous devez considérer que le chat pourrait être effrayé par les bruits forts de la rue et se sentir piégé. De plus, le chat est né comme animal indomptable qui au fil des siècles s’est adapté au mode de vie citadin : il nous accorde la concession d’être notre ami. N’en abusons pas.

6. Prévention et vaccins, pour le bien du chiot et de sa famille humaine

Sur le plan sanitaire, la population est beaucoup plus sensibilisée que par le passé. Et cela est important : pour le bien-être de l’animal mais aussi pour celui de la famille qui vit avec l’animal. N’oublions pas ça Il existe des maladies qui peuvent être transmises des animaux aux humains, comme les parasites intestinaux et cutanés. Des maladies pour lesquelles il n’existe pas de vaccins, seulement un bon plan de prévention. C’est pourquoi le contrôle des parasites internes et externes est nécessaire, en plus bien sûr des soins quotidiens, également pour éviter les maladies virales.

7. Nourriture et propreté, ne dépassez jamais

Les principales erreurs commises avec les chiots sont les excès. Tout d’abord ceux de la nourriture.

Les animaux ont aujourd’hui courbes de croissance très rapides. Malheureusement, utiliser des produits de très haute qualité et une alimentation équilibrée ne protège pas contre ce risque, bien au contraire. Les aliments sophistiqués donnent l’impression que l’on peut dépasser en quantités mais c’est une erreur. Une erreur ponctuelle, mis à part le risque de troubles gastro-intestinaux, ne constitue pas un problème. Mais si on le dépasse fréquemment, par exemple avec des aliments riches en protéines, celles-ci peuvent être générées déséquilibres de croissance osseuse.

Une autre erreur fréquente est laver votre chien trop souvent: cela supprime le film hydrolipidique de la peau et peut générer des dermatites. Comme en toutes choses, la solution est le juste milieu.

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