Diependaele réfute les critiques concernant les primes aux voitures électriques : « Se concentrer sur les couches inférieures de la classe moyenne ouvrière »

Quiconque achète en 2024 une voiture électrique coûtant moins de 40 000 euros recevra une prime de 5 000 euros, a annoncé hier le Premier ministre Jan Jambon (N-VA) dans son communiqué de septembre. Le coût de cette mesure est estimé à 20 millions d’euros par an, alors que les ressources financières allouées à De Lijn sont bien moindres, accuse le parti d’opposition Groen.

Le ministre du Budget Matthias Diependaele (N-VA) n’est pas d’accord avec ces critiques, a-t-il déclaré dans Le matin sur Radio 1. Des moyens supplémentaires ont en effet été mis à disposition, notamment pour le transport spécial des étudiants, et en n’indexant pas deux fois les prix des billets de De Lijn, selon le ministre de la N-VA, 24 millions n’ont pas encore été reversés aux citoyens. La SNCB a augmenté le prix des billets.»

Particuliers

Il semble pourtant que le gouvernement flamand opte pour la voiture et non pour les transports publics, mais selon Diependaele, il y a quelque chose à dire : « Les voitures électriques sont désormais principalement achetées comme voitures de société. Si les particuliers optent désormais pour une nouvelle voiture, nous voulons utiliser ce soutien pour les encourager à choisir une voiture électrique plutôt qu’une voiture à moteur thermique.» Il souligne que cette prime, contrairement aux anciennes primes, s’applique également aux modèles moins chers et au marché de l’occasion.

Diependaele ne considère pas qu’il soit critique que les mesures annoncées dans le communiqué de septembre profitent principalement à la classe moyenne. « Pour ceux qui ne travaillent pas, les prestations ont continué d’augmenter, il y a eu des primes sociales sur l’énergie et des services de garde d’enfants bon marché. » Parce que « ce sont surtout les couches inférieures de la classe moyenne ouvrière qui en ont payé le prix ces dernières années », affirme-t-on, c’est à elles qu’il convient désormais de se concentrer. « Y compris en élargissant la prime à l’emploi, sans augmenter les titres-services et les primes pour les voitures électriques. Nous voulons accroître l’écart entre travailler et ne pas travailler, et la plus grande incitation à se lancer reste la différence entre les allocations sociales et les salaires les plus bas.»

Garde d’enfants et chambres d’étudiants

A propos de l’investissement supplémentaire de 270 millions d’euros dans la garde d’enfants, Diependaele estime qu’il s’agit d’une belle somme, mais que « il faudra encore faire beaucoup de choses à l’avenir » et que « nous devons nous remettre en question et voir si nous pouvons économiser de l’argent ». .  » dépensez de la bonne manière ».

Et bien qu’il y ait une pénurie de logements sociaux, une partie du budget destiné à cela n’est pas dépensée. Ce montant servira désormais à la construction de 3 300 chambres d’étudiants, mais Diependaele souligne qu’il s’agit de prêts pour des chambres d’étudiants abordables et non pour des chambres de luxe. L’initiative doit également revenir à l’université et à la société de logement social elle-même. « Si la société de logement ne le souhaite pas, elle n’est pas obligée de le faire. »

Le gouvernement continue-t-il à dépenser rapidement de l’argent pour les élections et à laisser les économies au prochain gouvernement ? Ce n’est pas le cas, réfute le ministre. Le budget flamand devrait être à l’équilibre d’ici 2027 et Diependaele prévoit un excédent d’un demi-milliard d’ici 2028. «Grâce à nos efforts, le prochain gouvernement flamand pourra mettre en œuvre sa politique.»



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