Diable en désarroi : huées à la fête de Milan (Ibra a également contesté)

La dîme de Gasp

Nous parlions de l’Atalante qui ne cesse d’étonner. Et pas seulement pour sa dixième victoire consécutive en championnat (nouveau record en 117 ans d’histoire du club), mais surtout parce qu’il rate son coup même lorsqu’il se retrouve dans les cordes comme cela s’est produit samedi à Cagliari. Sans le gardien Carnesecchi, protagoniste absolu avec au moins cinq arrêts décisifs, les choses se seraient peut-être passées différemment ; comme cela se serait terminé différemment si Zaniolo, seulement deux minutes après son entrée, n’avait pas débloqué un match qui semblait oublié. Que puis-je dire ? La chance, les remplacements réussis, un Zaniolo retrouvé, un gardien qui décourage ses adversaires, sont autant d’épisodes qui renforcent pourtant une idée de base : que la Déesse a acquis l’allure des grandes. Bien que Gasperini jette de l’eau sur le feu (mais de moins en moins), les championnats se gagnent également de cette façon. Si alors Zaniolo, pour ne pas être prévenu, commençait à se calmer, sans déclamer comme une tarentule pour avoir marqué un but (ce qui serait alors son métier), alors l’Atalanta doit vraiment être prise en considération pour la course au titre. En fait, n’oublions pas que les Nerazzurri en étaient à leur sixième match en 22 jours, le dernier contre le Real Madrid, pas exactement les garçons Scarioni.

Ce soir Lazio-Inter

Hormis l’Inter, qui joue ce soir à l’Olimpico contre la Lazio (bon test pour les deux), l’autre prétendant au Scudetto reste Naples qui à Udine, après les deux défaites contre la Lazio, a renversé les Frioulans (3-1) grâce à Lukaku qui , avec un but de son équipe, a remis l’équipe de Conte sur les rails. Ce n’est pas une victoire brillante, mais elle rapproche les Napolitains de la tête du classement, à deux points de l’Atalanta.

Naples a également mal commencé, avec un penalty accordé à l’Udinese pour un handball de Lobotka, mais l’équipe de Conte ne s’est jamais effondrée et a lentement repris le contrôle du match. L’autre nouvelle intéressante est l’excellente prestation de Neres, inséré comme titulaire à la place de Kvraratskhelia. “Nous essaierons de satisfaire les palais raffinés”, a répondu Conte à ceux qui ont exprimé quelques critiques. Répétons-le : ce n’est pas une Naples de conte de fées. Mais c’est solide. De plus, également en dehors de la Coupe d’Italie, il ne peut se concentrer que sur le championnat. Un avantage incontestable sur des concurrents tous occupés sur de nombreux fronts.

La Fiorentina tombe, Bologne s’envole

Dimanche sur les boucliers de Vincenzo Italiano, entraîneur de Bologne, vainqueur hier à la Dall’Ara de la Fiorentina (1-0), l’équipe qu’il a dirigée pendant trois ans. Un défi très attendu pour le coach. Il s’en souciait au point que durant la semaine il avait ménagé les titulaires en Ligue des champions à Lisbonne. La Fiorentina, battue après huit succès consécutifs, a été secouée par une autre mauvaise nouvelle à la veille du match – la mort de la mère de Palladino – qui a contraint l’entraîneur à laisser la direction de l’équipe au adjoint Citterio. Pendant un moment, la Viola a bien résisté. Cependant, en seconde période, après le but d’Odgaard, les rossoblù ont définitivement pris l’avantage et ont même failli doubler leur avance.

La Roma est également de retour dans sa tourmente, battue 2-0 par Côme, qui a marqué dans le temps additionnel (Gabrielloni et Nico Paz) mais a dominé le terrain pendant tout le match. Une performance en net contraste avec la tendance, celle des Giallorossi, après les victoires de Lecce et Braga. Une douche froide inattendue pour Ranieri. Le chemin vers la rédemption est encore long. Et derrière se profilent ceux qui luttent pour le salut.



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