Di Carmine repart de Trente : « Le rêve, c’est Florence, Londres, le B. Et je sais encore comment le faire… »


« Mon idole était Batistuta, je rêvais de l’imiter. Et quand Prandelli m’a fait mes débuts… ». L’histoire d’un attaquant provincial qui ne part pas à 36 ans mais se relance en Serie C

Demander à un attaquant né à Florence à la fin des années 80 quelle était son idole d’enfance apparaît probablement dans les meilleurs dictionnaires italiens sous la définition de « perte de temps ». Samuel Di Carmine écoute la question et anticipe évidemment, un peu comme il le fait avec les défenseurs le dimanche : « Oui, clairement Batistuta. Je l’ai soutenu, plus que la Fiorentina : j’étais numéro 9 et capitaine, je portais aussi le maillot de la Fiorentina. » C’est vrai : Di Carmine a fait toute sa carrière de jeunesse à Viola, était ramasseur de balle dans les matches de l’équipe première et chaque fois qu’il marquait dans les matches de jeunesse (essentiellement tous les week-ends), il se réjouissait en ouvrant le feu comme le Roi Lion : « Parce qu’il était le plus grand surtout, on ne pouvait s’empêcher de l’admirer. » Près de vingt ans se sont écoulés de la province de Florence à la fraîcheur de Trente, des débuts en Serie A, un but en Coupe UEFA et plusieurs autres dans l’élite. Dont le premier contre la Fiorentina. Car le football est peut-être imprévisible, mais il devient parfois aussi évident que certaines questions.



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