Deux hommes (24 et 27 ans) de Rotterdam ont été acquittés de l’incendie criminel d’un local commercial et d’une maison à Vries. Le tribunal d’Assen estime qu’il n’existe pas suffisamment de preuves permettant d’établir qu’ils en sont les auteurs.
Il s’agirait d’une attaque délibérée, d’un incendie criminel en guise de vengeance contre un entrepreneur qui vendait des traceurs GPS depuis l’immeuble de Vries. Avec l’aide de ces traqueurs, la police aurait intercepté une importante saisie de drogue.
Il est clair pour le tribunal qu’il y a eu incendie criminel délibéré. Selon elle, il n’existe aucune preuve convaincante que les habitants de Rotterdam soient responsables de l’incendie du 10 décembre 2022, qui a été découvert vers six heures et demie du matin par le passage d’un pompier. Il a traîné un autre sac de jerrycans loin d’une grande porte coulissante.
Peu après, les pompiers sont arrivés sur place. Ils sentaient une forte odeur d’essence. Il y avait une traînée d’essence à proximité du bâtiment. En combinaison avec les jerrycans trouvés, il était immédiatement clair qu’il s’agissait d’un incendie criminel. Le ministère public (OM) a déclaré il y a deux semaines que les habitants de Rotterdam avaient déclenché l’incendie sur instruction et que l’intention était de brûler tout le bâtiment. Le plus jeune suspect a été condamné à 40 mois de prison et le co-suspect, âgé de 27 ans, à 38 mois de prison.
Images mauvaises
Des images de caméras de surveillance ont été retrouvées, montrant que deux hommes se trouvaient à Vries cette nuit-là. Selon le ministère public, il ne peut pas être déterminé que les suspects sont les personnes concernées car les images sont trop mauvaises. Les données téléphoniques montrent également que le suspect le plus âgé faisait la navette entre Rotterdam et Vries cette nuit-là et ce matin-là. Le tribunal estime que cela pose question, mais que cela ne constitue pas une preuve de son implication dans l’incendie criminel.
L’ADN du plus jeune suspect a été retrouvé sur un jerrycan trouvé dans le bâtiment de Vries. Le tribunal déclare : « Cela soulève certainement des questions. Mais le tribunal ne peut pas déterminer à quelle heure ni comment son ADN s’est retrouvé dans le jerrycan. Un jerrycan est un objet mobile et le suspect a donné une explication alternative. L’homme a déclaré qu’il avait peut-être utilisé le bidon d’essence lorsqu’il était tombé en panne d’essence.