Deux nouvelles obligations d’État, mais le secrétaire d’État au Budget s’oppose à une réduction du précompte mobilier

Pour les obligations d’État à 3 ans, le taux de retenue à la source sera comme toujours de 30,0 pour cent. Il n’est pas encore certain que le bon d’État sera à nouveau émis au taux fiscalement avantageux de 15,0 pour cent dans un an. Le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) prône depuis longtemps ce taux favorable, notamment après le succès de l’émission de l’été dernier, où près de 22 milliards d’euros ont été levés.

Mais il y a encore des discussions à ce sujet entre les partis gouvernementaux. Tous les partis de la coalition ne souhaitent pas faire un tel compliment politique au ministre CD&V, à quelques mois des élections. Quoi qu’il en soit, la secrétaire d’État au Budget Alexia Bertrand (Open Vld) devra approuver cette réduction du taux de prélèvement à la source avant le 19 février, mais elle s’y oppose déjà. « Ce n’est pas approprié d’un point de vue budgétaire », estime-t-elle. Le temps. Selon elle, le gouvernement peut désormais emprunter à long terme à moindre coût qu’à court terme, il n’est donc pas approprié de soutenir des taux d’intérêt à un an plus élevés avec l’argent du gouvernement.

Les intérêts (ou coupons) des deux obligations d’État ne sont pas encore connus. L’Agence de la dette l’annoncera le mardi 20 février. Vous pourrez ensuite vous inscrire du jeudi 22 février au vendredi 1er mars, sauf si le montant maximum de 6 milliards a été réuni plus tôt. Les souscriptions seraient alors clôturées plus tôt.

Ces dernières semaines, les banques ont annoncé qu’elles « réagiraient de manière appropriée » à une obligation d’État fiscalement avantageuse. L’objectif de Van Peteghem était d’offrir une alternative au compte d’épargne classique, qui permettrait aux banques d’augmenter les taux d’intérêt de leur épargne.

Le fait qu’une nouvelle obligation d’État soit désormais émise n’est pas exceptionnel. Dans tous les cas, l’Agence de la dette accorde toujours des prêts en mars, juin, septembre et décembre, et peut choisir parmi différentes échéances. Mais en raison des faibles taux d’intérêt, il n’a pas été pendant longtemps une alternative intéressante aux comptes d’épargne ou à d’autres placements et a donc reçu moins d’attention.



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