Deux navires d’ONG avec 118 migrants arrivent et Salvini se rend chez le commandant du capitaine. Qui est responsable des ports ?

Le vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures durables et de la Mobilité, Matteo Salvini, a rencontré l’amiral Nicola Carlone, commandant général de la Garde côtière. Le Corps – lit une note – dispose d’un personnel de 10 800 femmes et hommes et de centaines de bureaux et de commandements dans toute l’Italie. Pour Salvini « ce fut une réunion longue et fructueuse » pour faire le point sur la situation, également en ce qui concerne l’immigration : actuellement dans la zone SAR libyenne – souligne la note – il y a deux bateaux d’ONG.

118 sur 2 navires ONG, premiers essais pour le nouveau gouvernement

Deux navires humanitaires se trouvent au large des côtes libyennes transportant un total de 118 migrants secourus en mer. L’Ocean Viking (drapeau norvégien) et l’Humanity One (drapeau allemand) seront les premiers à éprouver la ligne – qui s’annonce dure – du nouveau gouvernement de centre-droit au cas où ils demanderaient aux autorités italiennes d’indiquer un port de débarquement. 73 personnes sont présentes sur l’Ocean Viking de l’ONG allemande Sos Mediterranee ; sur le Humanity One de Sos Humanity (également allemand), il y en a 45. Les deux sauvetages ont eu lieu dans les eaux internationales de la zone SAR maltaise.

Qui sera responsable des ports ?

L’un des premiers problèmes que le dirigeant du Fdi devra résoudre est celui de la compétence sur les ports.
Qui cela sera? A Nello Musumeci, ministre des politiques de la mer ? Ou à Matteo Salvini, ministre des Infrastructures et de la Mobilité durable ? Ce n’est pas une question secondaire, étant donné que la gestion portuaire est très « chère » – d’un point de vue politique – au secrétaire de la Ligue du Nord, car elle est étroitement liée à la question de l’immigration, comme on l’a vu sous le gouvernement Conte I, lorsque – alors qu’il était au Viminale – Salvini a poursuivi la politique de « ports fermés » aux navires de sauvetage des ONG, faisant même pression sur le ministre de l’époque, précisément pour les Infrastructures, Danilo Toninelli.

Le dernier mot à Giorgia Meloni

Désormais, avec la délégation directe, il aurait théoriquement plus de latitude pour organiser le lock-out des ports, mais voici la nouvelle délégation à la Mer, attribuée à l’ancien gouverneur de Sicile, apparue à l’exécutif. Alors, qui sera responsable ?
« Les délégations du ministre Musumeci n’absorberont aucune des compétences actuellement détenues par le ministère des Infrastructures et de la Mobilité durable », ont indiqué des sources de la Ligue. « Nous aurons le temps d’en parler aussi. » Ainsi à la place du ministre du Sud Nello Musumeci (Fdi). Le dernier mot, cependant, comme il est devenu clair ces derniers jours, appartiendra à nouveau à Giorgia Meloni.



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