Les tremblements de terre de début février ont tué plus de 55 000 personnes. Des millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire. Les ressources supplémentaires de notre pays sont destinées à la Syrie. Selon Gennez, la situation y est encore plus dramatique. En raison du conflit en cours, les besoins humanitaires dans le pays étaient déjà très élevés et des millions de personnes ont dû abandonner leurs biens. Le tremblement de terre a tué 500 000 autres personnes.
L’argent belge va aux organisations humanitaires partenaires de l’UE qui sont actives dans la région depuis un certain temps et sont donc bien conscientes des besoins. L’aide se concentrerait principalement sur la fourniture d’abris, d’installations d’hygiène et d’assainissement, de soins médicaux et de médicaments. Notre pays a précédemment donné 4 millions d’euros à un fonds de l’ONU qui fournit des ressources à la zone rebelle en Syrie. Selon le ministre Gennez, il est important que nous continuions à maintenir la solidarité des premiers jours et semaines. « Il ne faut pas oublier le peuple syrien », souligne Gennez.
Après les tremblements de terre, l’UE a immédiatement envoyé une aide sur le terrain, telle que des équipes de recherche et de sauvetage, des équipes médicales, des médicaments, des abris, etc. Au total, près de 12 millions d’euros ont été débloqués en aide humanitaire pour répondre aux besoins immédiats en Turquie, et 10 millions d’euros en aide aux victimes syriennes. Comme on le sait, notre pays a envoyé un grand hôpital de campagne sur les lieux.