Deux buts refusés et une finale houleuse : un match nul nerveux entre Monza et Bologne

Le troisième match consécutif s’est soldé par un match nul pour les deux équipes, mais les polémiques n’ont pas manqué. Saelemaekers expulsé pour applaudir l’arbitre

De notre correspondant Matteo Dalla Vite

– Monza

Deux buts refusés, une expulsion, voire des fautes inventées (Zirkzee sur Caldirola dans le but de Ferguson), Motta furieux, un hors-jeu de la rotule et une finale dans laquelle Pezzuto n’a pas eu le contrôle du match. Les deux « garçons » de Serie A – Palladino et Motta – repartent avec un nul mais ils ont tout essayé (en seconde période) pour l’emporter. Avoir une première mi-temps qui n’était certes pas géniale mais changer le score offensif en seconde période. Monza avait pris l’avantage avec Mota puis trouvé hors-jeu avec une rotule, Bologne avait réalisé son 0-1 avec Ferguson mais l’arbitre a constaté une faute de Zirkzee sur Caldirola qui laisse mille doutes. En résumé : Bologne conserve un point de plus que Monza et dispute son troisième match consécutif sans encaisser de but ; Monza a obtenu son troisième match nul consécutif après les matchs contre la Lazio et Lecce, montrant – comme les Rossoblu – une difficulté évidente à trouver le chemin du but. Mais la colère de Bologne demeure certainement, car ils ont vu un but qui semblait bon être annulé. « Nous avons tous vu – dit Motta – que ce n’est pas une faute, il n’y a pas besoin de télévision : nous avons eu 4 épisodes décisifs contre en 6 jours. Pas anodin. Décisif. »

rotule hors-jeu

Par rapport aux attentes, Palladino (qui n’aura pas Caprari avant des mois) laisse de côté Pablo Marì et Machin en insérant Andrea Carboni et Mota Carvalho ; quant à Motta, une composition annoncée (avec le retour d’Orsolini et les débuts d’El Azzouzi, De Silvestri est le sixième capitaine différent en six matches) mais avec le retour de Lykogiannis qui fait reprendre son souffle à Kristiansen sur le flanc gauche. Le départ est une tentative constante et quelque peu nouée de Bologne pour trouver le bon chemin tandis que Monza dans une action manœuvrée trouve la première secousse, le ballon de Colpani au milieu de la surface, Mota le dirige et prend l’avantage à la 15e minute. Avantage virtuel cependant, car le Var-Pro Di Paolo concerne tout et déclare qu’il est hors-jeu (d’une rotule !). L’éloge de la lenteur générale est une nouvelle fois interrompu par une reprise de Monza, mais Mota saute à nouveau hors-jeu. Ce n’est pas une première mi-temps joyeuse, bien au contraire ; Bologne ne trouve pas d’exutoire, Monza remporte souvent les plaquages ​​et arrive premier sur les seconds ballons : moralement, on se retrouve avec un « je voudrais mais je ne peux pas » des deux qui semble ne mener à rien. Il s’agit d’une frappe de Ciurria déviée par Colombo (33e) contrée par Skorupski et – suite à une contre-attaque immédiate de Zirkzee – d’une frappe d’Orsolini que Di Gregorio reprend avec une relative aisance. Face A qui est définissable, sauf 3 poussées, oubliables.

ce n’est pas une faute

Autre tour, autre annulation : le but de Ferguson (3e minute) a été annulé par une prétendue faute de Zirkzee sur Caldirola : cependant, le Néerlandais a atteint le ballon en premier et Pezzuto a commis une erreur, en plus de siffler à la fin de l’action. . Sur le renversement, Mota croise et demande un bras à Calafiori en couverture : la rediffusion ne diffuse pas d’images qui donnent une précision absolue. Motta en change 4 à la fois (Corazza, Saelemaekers, Kristiansen et Ndoye), Palladino répond avec Birindelli et Vignato pour Kyriakopoulos et Mota (le meilleur jusqu’à présent) ; puis Andrea Carboni se blesse et Pablo Marì entre. Les deux entraîneurs ont pratiquement changé les dispositifs offensifs en quête de la victoire, mais si à la 28e minute Samuele Vignato a failli marquer sur le ballon de Birindelli, Bologne se retrouvait à dix à quelques minutes de la fin : à cause d’une faute douteuse sur Izzo a une bagarre éclate après quoi Motta est averti, tout comme Saelelemaekers qui reçoit cependant un jaune pour avoir protesté puis un autre pour avoir applaudi l’arbitre à deux mètres. Un match qui illumine les cœurs, avec Monza essayant sur la fin et Bologne résistant. Nouveau match nul pour les deux. Un verre à moitié plein. L’arbitre a été mauvais : le match est progressivement devenu incontrôlable.





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