Deux associations d’étudiants de Delft ont été sanctionnées par la TU Delft pour avoir signalé des abus et des comportements transgressifs. Un porte-parole de l’université l’a confirmé lundi après avoir rapporté dans le UN D et la plateforme étudiante de Delft Delta. Au Delftsch Studenten Corps (DSC), un étudiant de première année aurait été aspergé de cire de bougie lors d’un bizutage, tandis qu’un membre de Virgiel aurait été poussé nu contre un sol jonché de verre pendant un verre. Les associations n’étaient pas joignables dans l’immédiat pour un commentaire lundi soir.

Virgiel et DSC ont reçu un avertissement officiel de la TU Delft. L’université exige un changement culturel dans les associations dont les affaires ne sont « pas en ordre ». S’ils commettent une autre erreur au cours des trois prochaines années, leur reconnaissance en tant qu’association étudiante officielle sera révoquée et leurs subventions seront coupées.

L’université est particulièrement critique envers le corps. Désormais, le DSC doit communiquer les incidents de manière plus transparente, démontrer que le bizutage a lieu en toute sécurité et préserver « la condition physique des membres ». De plus, le DSC n’est pas autorisé à être présent à l’ouverture de l’année universitaire et aux soi-disant dies, la fête d’anniversaire, de la TU.

Les cheveux ont pris feu

Les abus du corps de Delft ont été révélés au début de l’année dernière. Un étudiant de Delft racontait en septembre de Volkskrant que des personnes âgées avaient «dribblé» de la cire de bougie sur des membres aspirants lors d’un bizutage. Ces « feuten » devaient alors tenir eux-mêmes les bougies, après quoi les cheveux d’une fille auraient pris feu. Lorsque TU Delft a également reçu un rapport anonyme de comportement transgressif lors d’un bizutage l’année dernière, l’université a lancé une enquête. Conclusion : le DSC n’a pas de « capacité d’introspection », « le contrôle est insuffisant » et les surveillants boivent « trop d’alcool » pendant le bizutage.

Dans une réponse au magazine universitaire, le corps dit qu’il ne peut pas déposer la plainte. DSC-president Olivier Abbenhuis noemt het „spijtig” dat hij de TU Delft niet heeft kunnen overtuigen van het voornemen om de komende ontgroeningen „zo veilig en verantwoord mogelijk te organiseren” met „het psychische en fysieke welzijn van (kandidaat-)leden op nummer une ». Le bizutage à venir, dit-il, verra « plus de personnes surveillées sobrement », « la distribution d’alcool sera strictement contrôlée » et « les personnes ivres seront retirées des parties du programme ».

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« Des vêtements arrachés à son corps »

L’incident pour lequel Virgiel est réprimandé remonte au printemps dernier. En mai, un membre a été agressé par « quatre ou cinq » autres lors d’un verre à la société, écrit le magazine universitaire. Ce faisant, ses vêtements sont « arrachés de son corps jusqu’à ce qu’il soit nu » et il est « poussé si fort » qu’il tombe au sol. Personne ne serait intervenu car « les membres se tiennent la main sur la tête », selon l’université. Bien qu’un changement culturel soit nécessaire, la TU Delft est positive sur le fait que Virgiel a promis de prendre des «mesures», a imposé des sanctions et fait preuve de perspicacité. L’association a également « communiqué ouvertement sur l’incident »,

Le président de Virgiel, Lucas Honée, parle au magazine universitaire d’un « incident déplorable ». Les trois ans de « probation » imposés par l’université, dit-il, sont « un gros bâton » pour s’assurer que « quelque chose comme ça ne se reproduise plus ».

Les nouvelles concernant Virgiel et DSC font suite aux récents abus au sein du corps étudiant d’Amsterdam (ASC-AVSV). Pendant les discours lustrum, les membres masculins ont qualifié les femmes de « rien de plus que des putains » et de « seaux à sperme ».



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