Deux ans de prison pour des années d’abus sexuels sur les deux filles

Un homme de 64 ans de Hoogersmilde a abusé sexuellement de ses deux filles pendant des années. Le juge l’a condamné à deux ans de prison, dont six mois avec sursis. L’homme doit se rendre chez un psychiatre médico-légal pour se faire soigner. La peine est égale à l’exigence du ministère public (OM).

Le juge a lourdement accusé l’homme d’avoir commis une fornication sur une période de temps extraordinairement longue. L’une des filles a été abusée par lui pendant vingt ans. L’homme ne pensait qu’à ses propres appétits sexuels et abusait de son rôle de père. Il ne pensait pas aux dommages qu’il faisait à sa postérité.

L’une des filles a porté plainte contre son père en 2011. Elle avait 20 ans à l’époque et a déclaré qu’elle et sa sœur avaient été maltraitées par l’homme dès l’âge de six ans. Le père a traité sa fille de menteuse et le rapport n’a pas été repris par la police. La jeune femme a été accusée d’avoir fait une fausse déclaration. Le ministère public a alors décidé, au vu de toutes les circonstances, de ne pas poursuivre la femme.

En 2018, elle a de nouveau porté plainte. Encore une fois, elle a été accusée de « diffamation » et de « calomnie » de la part de son père. Il a essayé de décourager sa fille de passer par la nouvelle déclaration. En 2020, l’homme a tout de même avoué et a suivi une thérapie. Entre-temps, de nombreuses querelles s’étaient développées au sein de la famille.

Il est notamment reproché à l’homme d’avoir accusé la jeune fille de faux signalement et de diffamation après que la fille a porté plainte contre lui. Il a nié avec véhémence pendant des années, alors que son enfant disait la vérité.

L’homme a été diagnostiqué avec un trouble pédophile, qui se limite à l’inceste. L’homme souffre également d’un trouble de la personnalité et de l’attention. Le juge a condamné l’homme pour fornication avec une personne qui n’a pas encore seize ans, fornication multiple avec son enfant mineur et voies de fait. L’homme avait déjà commencé un traitement thérapeutique sur une base volontaire. Le conseil était donc de ne pas l’envoyer en prison et de poursuivre le traitement, mais selon le juge les délits commis sont trop graves.



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