Le sujet figurait parmi les trois questions les plus importantes pour l’électeur américain : la législation sur l’avortement. D’après cela enquête nationale auprès des électeurs d’Edison Research Les électeurs n’ont accordé plus d’importance aux thèmes de la démocratie et de l’économie. Viennent ensuite la migration et la politique étrangère.
Dans plusieurs Etats, il a été possible de voter mardi non seulement pour élire un nouveau président, mais aussi pour abolir l’interdiction de l’avortement, prolonger la durée de l’avortement ou inscrire le droit à l’avortement dans la loi.
Dans dix-sept États américains L’avortement est interdit depuis 2022, ou n’est possible que si la grossesse est interrompue avant six semaines. Les militants des droits civiques et le personnel médical sont très critiques à l’égard de cette période, car de nombreuses femmes ne savent pas encore qu’elles sont enceintes. Dans trois de ces dix-sept États, les électeurs pouvaient voter sur le droit à l’avortement. Au total, les électeurs de dix États ont pu voter sur cette question.
Dans les sept autres Etats, l’avortement est déjà possible – la durée varie selon les Etats de quinze à 24 semaines – mais les électeurs pourraient voter pour inscrire le droit à l’avortement dans la constitution. Cela s’est produit dans six États : en Arizona, au Colorado, dans le Maryland, au Nevada et à New York, le droit à l’avortement est désormais inscrit dans la loi. À l’exception de l’Arizona, l’avortement dans ces États était déjà autorisé jusqu’à ce que le fœtus soit viable.
Missouri
La déclaration la plus frappante est venue du Missouri, premier État à rendre à nouveau l’avortement illégal en 2022. La situation s’est désormais inversée : l’avortement a été légalisé jusqu’à 24 semaines de grossesse.
Le Missouri est entouré de quatre États qui interdisent totalement l’avortement ou l’autorisent jusqu’à six semaines. Le résultat dans l’État républicain, avec un peu plus de 50 pour cent des voix en faveur de la levée de l’interdiction de l’avortement, est une victoire pour les démocrates. Ils avaient fait du droit à l’avortement un fer de lance important de leur campagne.
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Dans l’État du Nebraska, les électeurs pourraient également voter pour consacrer constitutionnellement le droit à l’avortement jusqu’au stade viable du fœtus. Cela ne s’est pas produit. La période pendant laquelle l’avortement est autorisé reste de douze semaines au Nebraska.
C’est six semaines de plus que dans les États du Dakota du Sud et de Floride, où les électeurs pouvaient également voter pour ajuster leur législation. En Floride, 60 pour cent des voix devaient être favorables à une modification de la loi, mais ceux qui ont voté oui ont tout juste dépassé les 40 pour cent. Dans le Dakota du Sud, encore plus d’électeurs qu’en Floride ont voté contre la modification du droit à l’avortement. Une interdiction totale y reste en vigueur.